Storify

Voici une application qui va intéresser beaucoup d’entre vous. Storify est un outil simple et utile pour un mashup rapide de médias : articles de presse, billets de blogs, tweets, pages facebook, vidéos et  images. L’idée de base : donner la possibilité à chacun de relater sa version des faits en composant librement des médias variés. On peut imaginer plusieurs utilisations : web reportage, bookmark, personal branding, CV en ligne… les applications sont multiples et variées.

Voyons comment faire ?


Pour composer l’histoire, 8 sources et moyens

  • Twitter : diverses options sont proposées pour incorporer des tweets (Timeline, Search, Fav Tweets…)
  • Facebook : incorporations de pages par la recherche avec mots clés.
  • Flickr : recherche par mots clés avec une option Creative Commons.
  • Youtube : diverses options pour ajouter des vidéos
  • Google : ajout des résultats de recherches Google par mots clés (Web, News et images)
  • Fils RSS : ajout de contenu quelconque depuis un fils RSS
  • Contenu encapsulé : un moyen rapide, grâce au service embed.ly,  pour ajouter d’autres médias
  • Bouton « Storify This » :  positionné au niveau de la barre de navigation, ce bouton permet d’ajouter du contenu à votre histoire sans passer par le site Storify.

Une fois construite, l’histoire ressemblera à ceci:

Cerise sur le gâteau, vous pourrez diffuser votre histoire sur toute plateforme sociale qui supporte Javascript, à commencer par votre blog.

Qui est derrière cette application ?

Storify a été implémentée, développée et supportée par une équipe multidisciplinaire riche d’expériences variées autres que celle du web.

Storify or Not Storify ? That’s my Question :)

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Ce billet s’adresse aux personnes qui font de la veille quotidienne à l’aide des outils gratuits. Ils trouveront dans les outils listés un bon moyen pour optimiser leurs activités quotidiennes de recherche d’information. Les quatre premiers sont des extensions Firefox, le cinquième est une application accessible en ligne.

Veillez bien ;)

NaviCrawler : à mi chemin entre un crawler automatique et une navigation manuelle, cet outil est l’idéal pour constituer un corpus thématique. Doté d’options intéressantes, NaviCrawler permet une exploration rapide des pages web et la constitution de listes d’URLS. Sa fonction d’export permet de visualiser sous forme de graphe (dans Gephi par exemple)  les pages retenues à l’issue de l’exploration.
TimmyMiner : est le complément de NaviCrawler. Il effectue l’analyse textuelle de la page chargée pour indiquer la langue, les expressions récurrentes et leur nombre d’occurrence. A fur et à mesure de la constitution du corpus, TimmyMiner additionnera les expressions et les nombres d’occurrence. On pourra ainsi constituer, à l’aide de cet outil et NaviCrawler des corpus enrichis d’index personnels d’expressions. Bémol : TimmyMiner n’a pas été adapté à Firefox 3.6.
Yolink : permet de repérer rapidement l’information recherchée. Le slogan de l’outil « Oubliez CTRL + F » :). En effet, Yolink (cadre à gauche du navigateur) repère dans les résultats de recherche, les fragments de texte qui contiennent des mots clés et permet d’y accéder directement. Idéal pour la recherche de documents.
Cooloris : outil très pratique pour les recherches d’images et de vidéos sur Google. Affichés sous forme de mur, les résultats sont consultés rapidement dans une vue unique.
TouchGraph : outil d’exploration des liens entre les ressources web. Basé sur Java (pré-requis), cet outil permet de révéler rapidement pour un site donné les liens sortants avec les autres sites. Très utile pour la veille concurrentielle.

==> Connaissez-vous d’autres outils qui pourraient compléter cette liste ?

D’autres ressources en ligne

Digital Methods Tool Database

Top Visual Search Engines – The Most Interesting Ways to Visually Explore Search Engine Results

Top 7 Semantic Search Engines As An Alternative To Google

10 Web Tools To Try Out Sentiment Search & Feel the Pulse

Row Feeder : Social Media Monitoring

12 Inspiring Visual Search Engines

Diaspora

Comment concilier libre activité dans les réseaux sociaux, protection et contrôle des données personnelles, et droit à l’oubli : adopter l’application réseau social DIASPORA*.

DIASPORA* est une application à installer sur son ordinateur, libre d’accès sous licence AGPL, destinée à favoriser les échanges de données entre les internautes dans une sphère privée. DIASPORA* exploite le système d’échange PeerToPeer pour permettre l’échange des messages et des fichiers. Ainsi, les données échangées entre internautes seront stockées au niveau de leurs ordinateurs et éviter ainsi qu’elles soient stockées au niveau d’un serveur central (à l’instar de Facebook). Les données personnelles, par conséquent, ne seront ni utilisées à des fins commerciales ou autres, ni indexées par les moteurs de recherches.

La première version de DIASPORA sera publique demain, mercredi 15 Septembre et d’autres versions riches en fonctionnalités intéressantes suivront par la suite. Ci-dessous, une vidéo qui met en avant la version pré-alpha du projet.

Diaspora Message Propagation (pre-alpha!) from daniel grippi on Vimeo.

A l’origine du projet, quatre étudiants américains : Daniel Grippi, Maxwell Salzberg, Raphael Sofaer et Ilya Zhitomirskiy. Voici la vidéo où ils expliquent clairement et brièvement DIASPORA*

Diaspora: Personally Controlled, Do-It-All, Distributed Open-Source Social Network from daniel grippi on Vimeo.

A demain pour découvrir l’outil en détail!

Pour en savoir plus sur le projet : Join Diaspora.

Article Source : Diaspora, le Facebook de demain ?

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Dans mon précédent billet du même titre, j’ai parlé des risques de sécurité liés à l’utilisation de certains services Google dont le service de recherche et l’historique de recherches. Là, je vous parle du service Google Profiles et un autre genre de risques.

Fonctionnalités du service

Google profile, permet à ceux qui disposent d’un compte Google, de renseigner leurs informations personnelles et disposer ainsi d’un profil publique. Une sorte de carte visite numérique : nom, prénom, ville, texte de présentation et surtout les profils sociaux (twitter, blogger, facebook, etc.). A ce stade, il n’y a pas de risque. L’accès au service est sécurisé et se fait via HTTPS.

Toutefois, deux communications de Google m’ont alerté sur les risques inhérents à ce service. La première est la déclaration d’Eric Schimdt, PDG de Google dans THE Wall Street Journal, « we know roughly who you are, roughly what you care about, roughly who your friends are » [Traduction : Nous savons grosso modo qui vous êtes, qui sont vos amis ].

La deuxième est une vidéo sur la nouvelle option du service de recherche « Google Social Search ».

Cette vidéo nous apprend, qu’avec cette nouvelle option « Google Social Search », les résultats de recherche Google contiendront en plus, les contenus produits par nos connaissances à travers les réseaux et plateformes sociales qui correspondent à la recherche.

En détail, Je reprends l’exemple de la vidéo :

  • Je dispose d’un profil Google et je prépare mon voyage à Zurich
  • Je fais ma recherche Google avec mot clé « Zurich »
  • Je retrouve les résultats de recherches standard
  • Je dispose également du contenu de mes connaissances (social circle) : parcours de voyages, photos, appréciations, commentaires…

La fonctionnalité est à la fois rassurante et pratique : en un clic, j’apprends qui de mes connaissances a déjà vécu l’expérience que je m’apprête à vivre, son ressenti et comment il/elle peut m’aider.

Ce qui n’est pas rassurant, est que Google stocke (c’est moi qui le dis)

  • la liste de mes connaissances
  • mon historique de recherche
  • les contenus qui ont suscité mon intérêt
  • les affinités qui je vais développer avec mes connaissances (résultats de mes actions)
  • Et bien d’autres informations déduites des 4 premières occurrences

On retrouve dans cette liste, tout ou presque, le sens de la déclaration ci-dessus d’Eric Schmidt PDG de Google.

Le Dilemme Google

Le dilemme auquel je me confronte chaque jour : je ne peux pas vivre pleinement mon expérience du Web avec Google, ni sans Google.

Comment faire alors ? Personnellement, je restreins au minimum mon utilisation des produits Google. Aussi, j’évite d’être connecté à mon compte Google quand j’utilise le moteur de recherche.

Partagez-vous mes points de vues ? Ou bien pensez-vous totalement le contraire ?

kgbpeople

Quand Apple dit « FaceTime »… moi je dis « InfoTime »!

Nous vivons dans un contexte d’infobésité où l’accès à l’information de qualité recherchée relève du chemin du combattant.

Dans ma quête sur le web, à la recherche d’outils gratuits pour compléter les outils payants que j’utilise, j’ai découvert  KGB people. Un outil gratuit qui m’a été utile dans mes recherches d’informations sur Internet et le web social.

Fonctionnalités de l’outil

KGB people permet (en entrant le Nom + Prénom d’une personne) de remonter des informations trouvées à la fois sur les moteurs de recherche tel que Google, Yahoo, mais aussi sur certains médias sociaux (plateformes de blogs comme Blogger et Typepad, Twitter, réseaux sociaux tel que Facebook, LinkedIn, et autres plateformes de partage de contenus comme Youtube et Flickr). On peut également accéder aux sites de news et à des documents PDF relatifs à la personne ou à l’organisation que l’on recherche.

Il couvre une multitude de supports numériques, ce qui donne une vision d’ensemble sur la présence numérique de la personne, objet de la recherche. Simple et intuitif, il permet de surfer de manière agile sur les résultats de recherche. Il offre aussi la possibilité de paramétrer une alerte avec les mots clés que l’on veut suivre.

Voici un screenshot d’une recherche avec mon nom/prénom. Mon compte twitter n’est pas remonté dans les résultats de recherche vu qu’il est privé (l’un des rares privilèges qui reste pour décider soi même de ce qui est publié ou non ;) ).

 

L’outil permet aussi de faire des recherches sur une entreprise et d’affiner la requête  en choisissant la localité géographique de ladite entreprise. Cela s’avère très utile en amont du processus de veille. Il permet d’avoir une vision globale (mais non exhaustive) sur la présence d’une entreprise/ marque sur les médias sociaux. Hélas, il ne permet pas de paramétrer une alerte pour les entreprises!

Vous pouvez switcher entre les deux boutons « Company search » ou « People Search » selon votre besoin.

Qui est derrière cet outil?

KGP People appartient à l’entreprise KGB spécialisée dans la production de réponses aux utilisateurs. Elle est présente en France par le numéro 118218 et développe le même concept dans d’autres pays. KGB est aussi connu pour ses services de réponses textuelles (kgbkgb/kgb answers) et d’achats promotionnels collectifs (kgb deals). Son business modèle se résume ainsi : apporter les réponses aux questions posées par les clients.

Et vous en testant KGB People, vous en pensez quoi?

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Dans un précédent billet Homo Numericus : Je m’identifie, je diffuse et je gère ma réputation, @Amalbel et moi faisions référence au concept « Web Social Subjectif » sans nous attarder sur le sujet. Dans ce billet, je vais essayer de vous exposer mon approche de la Subjectivité du Web et particulièrement le Web Social. J’entends par Subjectivité du Web : la subjectivité des applications Web.

Définition de la « subjectivité » : Qui varie selon la personnalité, les principes et les goûts de chacun. La subjectivité est ainsi intrinsèquement humaine.

L’évolution du web indique le contraire. On assiste à une prolifération d’applications dédiées au grand public et aux entreprises (gratuites ou payantes) de « mesures qualitatives » : mesure de l’image en ligne, mesure de l’engagement, mesure de l’influence, mesure du taux de pénétration.

Aujourd’hui, les applications web 2.0 sont « apparemment » capables de tout mesurer, la plupart se consacrent à la mesure d’indicateurs Marketing. La liste des applications existantes est longue, je vous citera pour illustration : PageRank, Topsy, Klout, How Sociable, Engagementdb.

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Le 06  juillet 2010, Docteur Tweety le premier moteur de recherche de la twitosphère francophone est né de l’expérience et la ténacité  de Joël Chaudy et de son équipe.

Docteur Tweety en quelques mots:

Semblable au service Search de Twitter, Dr Tweety remonte les tweets francophones postés les 2 dernières semaines, relatifs à la requête de l’utilisateur.  Il permet de classer les tweets « du plus récent au plus ancien » et inversement.

Dr Tweety permet également de classer les résultats par « Score Influence ». Ce score, propriété du moteur de recherche, est calculé en fonction de diverses variables (voir ci-dessous la définition tirée du site).

Quoi de neuf docteur ???

Dès son lancement, l’équipe du Docteur Tweety a été à l’écoute des utilisateurs et à leurs feedbacks. Parmi les fonctionnalités suggérées : la possibilité pour chaque utilisateur de proposer de rajouter un compte Twitter francophone dont les tweets ne sont pas indexés par le moteur de recherche.

Aussitôt demandé, aussitôt fait.

Aujourd’hui, et en exclusivité sur le Digital Reputation Blog,  nous vous annonçons le lancement par Docteur Tweety de cette nouvelle fonctionnalité qui permettra aux utilisateurs de ce service de suggérer l’ajout d’un compte Twitter francophone qui ne figure pas dans les résultats de recherche. Une nouvelle fonction apparait désormais dans la barre de navigation verticale à droite.

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