DimRép

05/05/2011: Mise à jour du schéma « Dimensions réputationnelles de l’entreprise » qui passe de 5 à 7 dimensions. Merci @Phot’s et @Henri pour la qualité de notre échange dans les commentaires.

Mesurer et qualifier l’e-réputation de l’entreprise est un sujet qui intéresse de plus en plus les décideurs. En effet, le web est un espace de conversations sur les marques et un terrain de marketing pour les entreprises. Dans ce contexte, les managers d’entreprises ont besoin de jauger leur potentiel « image » en ligne et disposer d’indicateurs clés pour prendre des décisions, définir et ajuster leur plan d’action.

Comment jauger le potentiel « image » en ligne d’une entreprise?

L’image d’une entreprise, particulièrement en ligne, est un concept assez complexe. C’est la somme des avis, opinons et sentiments des internautes/consommateurs envers l’entreprise. Ces perceptions peuvent concerner différentes facettes de l’entreprise: produits et services, résultats financiers, politique de recrutement et RH, RSE (responsabilité sociale de l’entreprise)… Ainsi, une organisation n’a pas une seule mais plusieurs images qui forment sa réputation globale.

Plus concrètement, lors d’un récent audit d’image du marché des assurances en France, je me suis confrontée aux différentes images des entreprises concernées par l’audit que j’ai explicité dans ce schéma.

Plus en détail:

Type d’image Définition Exemples de sujets de conversations issus de l’audit
Image de marque Concerne l’aspect marketing de l’entreprise. C’est la perception des internautes/consommateurs sur les produits et services de l’entreprise. Augmentations des prix, Performance des produits, Couverture des risques, Proximité avec les clients, Délais de paiement…
Image financière Concerne la santé financière de l’entreprise. Il y va de sa crédibilité auprès des investisseurs et partenaires potentiels. Résultats trimestriels, Cours des actions en bourse…
Image employeur Concerne les percetions des internautes sur la capacité de l’entreprise à attirer les talents et à recruter des experts dans son domaine d’activité. La compétence, La diversité, L’entreprise jeune, Les campagnes de recrutement…
Image « entreprise responsable » Concerne le degrès d’engagement de l’entreprise auprès des citoyens. Campagnes de sensibilisations aux risques de la vie, Financement de projets citoyens et caritatifs, Sensibilisation au développement durable…
Image « entreprise communicante » Concerne l’impact de la notoriété et de la manière de communiquer de l’entreprise. Publicités innovantes, Sponsoring de grands évènements…
Image commerciale Concerne la responsabilité de l’entreprise avec son cercle commercial: fournisseurs, sous-traitants, prestataires et clients notamment dans le domaine du B2B. Partenariats, contrats,…
Image Corporate Concerne la notoriété et l’image des dirigeants et actionnaires d’une entreprise. Proximité avec des politiques, conflits d’intérêts…

J’aborderai ultérieurement les indicateurs clés à mettre en place pour veiller sur l’image et la notoriété de l’entreprise et aussi guider les décideurs dans leur plan d’action ;)

Trouvez vous qu’il y a d’autres facettes de l’entreprise à prendre en compte lors d’un audit d’image? Votre avis m’intéresse!

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La première fois que j’ai utilisé TweetMotif, je n’avais pas réussi à saisir sa réelle utilité ni comment l’exploiter. En lisant le papier qui explicite l’implémentation de cette application, une ampoule s’est allumée :).

TweetMotif est une version évoluée du  Twitter Search, destinée à extraire les termes/expressions « les plus récurrents » qui se trouvent dans les résultats de recherche.

Concrètement : La recherche avec le mot clé « France » sur Twitter Search affiche le mot clé en gras dans un ordre chronologique décroissant.

TwitterMotif groupera les résultats de recherche par « Topic ». Un Topic est un groupe de 1 à 3 mots qui se répètent fréquemment dans les résultats de recherche. A gauche de l’outil, l’ensemble des Topics retrouvés dans les résultats. En cliquant sur un topic donné, s’affichent les tweets  correspondants.

TwitterMotif peut s’avérer très utile pour disposer rapidement des perceptions sur un sujet donné. Je vous laisse deviner d’autres utilités.

Petit bémol : il se peut quand vous saisissez un mot clé donné, que l’outil ne réagisse pas. N’hésitez pas, donc, à rafraichir la page (sans modifier l’url).

Techniquement : TweetMotif utilise l’API SEARCH Twitter pour extraire les tweets. Le code de l’application est accessible en Open Source sur GitHub. Il est codé en Python.

A la prochaine, chers lecteurs  :)  Stay Tuned !!

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Comme indiqué dans mon billet Freins culturels et techniques à l’émergence de l’entreprise 2.0, j’aborde le sujet Cloud Computing. Le Cloud Computing est un concept qui est en vogue et qui revient souvent dans mes lectures régulières de blogs ou de presses spécialisées.  Le Cloud Computing est à mon sens un concept encore diffus dans l’esprit du grand public et pas assez explicite.

Le Cloud Computing trouve ses origines dans le calcul distribué où il est nécessaire de répartir la charge de calcul sur plusieurs processus (d’une même machine et diverses machines). L’idée sous-jacente est : je parallélise mes calculs et je retrouve le résultat attendu rapidement.

Voyons maintenant la définition donnée par la communauté Wikipedia :

Le Cloud computing est un concept de déportation sur des serveurs distants des traitements informatiques traditionnellement localisés sur le poste utilisateur. Bien que l’anglicisme Cloud computing soit largement utilisé en français, on rencontre également les francisations « informatique dans le nuage », « informatique en nuage », « informatique dématérialisée », ou encore « infonuagique ». […..]
Les utilisateurs ou les entreprises ne sont plus gérants de leurs serveurs informatiques mais peuvent ainsi accéder de manière évolutive à de nombreux services en ligne sans avoir à gérer l’infrastructure sous-jacente, souvent complexe. Les applications et les données ne se trouvent plus sur l’ordinateur local, mais – métaphoriquement parlant – dans un nuage (« cloud ») composé d’un certain nombre de serveurs distants interconnectés au moyen d’une excellente bande passante indispensable à la fluidité du système. L’accès au service se fait par une application standard facilement disponible, la plupart du temps un navigateur Web.

Cette définition est très vague et induit plusieurs définitions. Plus bas dans la page Wikipedia, les choses s’éclaircissent et on comprend que le concept de Cloud Computing, correspond concrètement à trois concepts/services distincts :

IAAS [Infrastructure as a Service] : ce service offre aux entreprises la possibilité d’héberger ou de louer l’infrastructure matérielle chez un prestataire tiers. Les services IAAS existent depuis plus de dix ans, toutefois réservés aux entreprises de parc informatique considérable. Grâce à l’avènement des géants du web (Google,Amazon, eBay), leur montée en expertise dans la gestion de gros entrepôts de données réparties et interconnectés à travers le globe et la multiplication des projets open source inhérents aux transports de données sur le web,  le service IAAS évolue et l’offre d’hébergement se démocratise.

PAAS [Plateforme as a Service] : est le service le plus explicite et le plus répandu : les hébergeurs de site web sont des des fournisseurs de PAAS. En effet, ces prestataires mettent à disposition de leurs client à la fois des machines équipées de logiciels pour faire tourner leurs sites web : sites institutionnels, blogs, forums, sites e-commerce.

SAAS [Software as a Service] : est le service le plus récent et le plus connu du grand public (plateformes de blogs, Google docs). Le SAAS a émergé grâce à la démocratisation du web et le large panel de technologies de développement web. Le principe sous-jacent : j’accède à une application, à la quelle j’accédais via  PAAS ou mon ordinateur, via un navigateur web.

Pour aller plus loin

Le Cloud Computing a de beaux jours devant lui tant les entreprises, quelque soit leur taille, cherche à externaliser leurs besoins en informatique (infrastructure, plateformes, applications) et se focaliser sur leur métier. Le marché du Cloud Computing est partagé aujourd’hui entre les géants du web (Amazon, Google, Microsoft, Yahoo) et les hébergeurs historiques du web (en France OVh, Gandi). Au milieu, se trouvent des acteurs qui cherchent à simplifier/étoffer les offres proposées et rendre le Cloud Computing plus accessible techniquement/financièrement aux entreprises (voir standing cloud, cloudant, couchone, dotcloud)

Pour compléter mon billet, je vous propose deux supports :

Happy New Year DRB 2011

Pour 2010, nous vous avons souhaité une bonne réputation et j’espère que grâce à nos billets vous avez pu trouver des bons outils et conseils pour tirer votre épingle du jeu.

Pour 2011, nous vous souhaitons de vous épanouir e-socialement, et nous seront là à vos côtés.

N’hésitez pas à nous contacter (Via le formulaire de contact ou en commentaire), si vous avez des propositions de sujets que vous voulez qu’on aborde en 2011. C’est grâce au collaboratif que le partage trouve tout son sens ;)

Nos meilleurs vœux, de prospérité et de grandes concrétisations.

Update: N’hésitez pas à rejoindre notre page Facebook pour élargir notre communauté en ligne :)