tendances_veille

Nous avons contribué récemment à un livre blanc sur les tendances de la veille en 2011, à l’initiative de PowerOn, agence webmarketing spécialisée dans les médias sociaux. Merci à Clémentine Liss et Jean François Ruiz,  les coordinateurs du projet.

Ont participé également à ce livre blanc :

Notre humble contribution à ce livre collaboratif, concerne la veille sur les médias sociaux à vocation des entreprises ou institutions désireuses de gérer leur notoriété en ligne et protéger leur image dans le web.

Avant d’évoquer les tendances, nous parlons dans un premier temps de l’état actuel de la veille des médias sociaux :

  • La maturité des techniques de collecte des documents et conversations. En effet, plusieurs projets Open Source permettent d’accéder facilement aux API des sites sociaux ou de crawler de larges domaines du web. (Cf. « La recherche d’information à l’ère du web social»)
  • Le nombre important d’applications gratuites dédiées à la veille sur le web social. Ces applications sont soit dédiées à un service social donné comme Twitter ou bien agrègent des données en provenance d’une multitude de plateformes sociales comme Facebook et LinkedIn.
  • Le grand coup de promotion aux médias sociaux suscité par les soulèvements populaires dans les pays arabes. Ces médias sont considérés désormais comme un média de relai et d’expressions (Cf. Le pouvoir politique des médias sociaux). Ils ont plus de crédits auprès des agences de presse, des journalistes et des politiques. Exemple intéressant : tableau de bord Twitter d’Eljazeera
  • Des retours d’expériences probants sur la veille des médias sociaux, outre atlantique et en France
  • Débuts d’expérimentations pour intégrer les données issues du web aux données de l’entreprise, notamment les données CRM (CaptainDash)
  • Les moteurs de recherche classiques intègrent la recherche en temps réel (Google) et les scores issus des médias sociaux (Bing)
  • Les médias sociaux génèrent un volume important de données, très difficiles à gérer par des processus 100% humains.
  • Ignorance, dénigrement ou méfiance vis-à-vis des médias sociaux par les décideurs. D’où, le peu de crédit accordé à la veille. Mais dès qu’une crise survienne, comme le cas de Nestlé, ils s’empressent de créer des profils sociaux sans réelle stratégie derrière.
  • L’analyse des données collectées et les corrélations possibles sont très peu exploitées dans les outils de veille. Le passage Données –> Information manque souvent.

Dans ce contexte, voici comment nous pensons que les choses vont évoluer en 2011/2012 :

  • La prise de conscience progressive des décideurs de l’importance de la veille des médias sociaux grâce à la multiplication des  crises qui sont survenues par le passé ou qui surviendront dans le futur. Les professionnels du domaine joueront un rôle important dans la sensibilisation et la formation des décideurs à la culture du web social.
  • L’utilisation de la veille des médiaux par les politiques en vue des prochaines échéances électives en France et ailleurs dans le monde, prévues en 2012 pour sonder et influencer les opinions.
  • L’intégration des données de la veille des médias sociaux aux données de l’entreprise pour constituer des tableaux de bords décisionnels globaux. L’environnement numérique deviendra partie intégrante de l’environnement global de l’entreprise.
  • L’intégration des processus de veille des médias sociaux au sein des processus de l’entreprise. Dorénavant, le décideur prendra en compte les tendances et informations remontées en temps réel pour prendre ses décisions.
  • La prise de conscience progressive du volume important des données à traiter et du besoin d’automatiser la collecte.
  • Une meilleure exploitation du web sémantique afin de donner plus de sens aux données collectées.
  • Intégration des aspects de géo-localisation dans les besoins en veille des médias sociaux, surtout à des fins Marketing et sécuritaires.
  • Vulgarisation progressive de l’expression : social media monitoring au sein des sociétés et dans le milieu universitaire
  • La veille des médias sociaux suscitera de plus en plus de challenges (entre autres analyse du son et de l’image) et par conséquent de plus en plus de projets Open Source.
  • Utilisation de la veille des médias sociaux pour prédire le comportement des individus et des institutions. (Cf. Recorded Futures).

Afin de consulter les autres contributions du livre blanc Tendances Veille 2011, vous pourrez télécharger ce livre à cette adresse: http://www.tendances-veille.com/.

Partagez-vous notre vision des médias sociaux ? Avez-vous des compléments ou des retours à nous faire sur votre expérience de veille ?

Vous êtes les bienvenus pour partager avec nous vos avis :-)

Be SMART

Dans un récent billet, Jeremiah Owyang consultant reconnu en Web Strategy, propose une catégorisation intéressante des applications sociales pour entreprises. Dans un premier temps, j’ai voulu traduire le billet de Jeremiah et rapprocher plus les lecteurs intéressés des applications sociales utiles à l’entreprise. Rapidement, j’ai changé d’avis et voulu pousser l’exercice plus loin pour étudier la faisabilité d’intégrer des applications sociales au sein de l’entreprise.

Toutes les entreprises ne sont pas au même niveau organisationnel et technique. Dotée ou non d’une véritable culture, d’une organisation spécifique et de moyens techniques, chaque entreprise réagit différemment aux évolutions commerciales, sociétales et techniques. Là où des entreprises françaises (grands groupes, PME) ont déjà anticipé l’avènement du web 2.0 (cas MMA), d’autres entreprises de l’hexagone sont encore hors jeu.

Quelles sont les raisons de ce déphasage ? Certainement pas les moyens financiers. A mon sens, les véritables raisons sont principalement culturelles et techniques.

Dilbert.com

Les marchés sont des conversations

Cette expression est la première thèse du manifeste des évidences dont la première version est apparue en 1999. L’avènement du web social rend encore cette expression plus vraie. Les personnes discutent de tout en ligne : impératifs professionnels, relations et intimités personnelles, loisirs, politique, etc.

Chaque entreprise doit intégrer cette donne dans sa relation avec son audience : elle s’adresse désormais à des humains en quête d’échange et de différenciation, et non à des classes homogènes composées de catégories socioprofessionnelles ou groupes démographiques.

Communiquer n’est pas collaborer

Aussi, l’intranet n’est pas une plateforme collaborative. A mon sens, je collabore quand je travaille avec une ou plusieurs personnes en vue de réaliser un ouvrage commun, indépendamment du rang hiérarchique. Une collaboration effective sous entend l’existence d’une culture d’intelligence collective. Je vous recommande le blog d’Olivier Zara et son bouquin, deux mines d’informations à ce sujet.

Il est nécessaire de se rappeler que le web a été créé pour permettre la collaboration et non la communication. Le chat et l’e-mail existaient avant le WWW. Tim Berners Lee et Robert Cailliau ont réalisé le premier prototype du WWW afin de faciliter la collaboration des scientifiques du CERN.

Travailler en réseau

Le travail en réseau est l’un des ingrédients de la collaboration effective. Travailler en réseau repose sur l’échange et la libre circulation de l’information au sein de la structure, pour s’affranchir du schéma archaïque de diffusion Top-Down et Bottom-Up. Ci-dessous un schéma de Didier Heiderich sur  le fonctionnement en réseau où la direction n’a plus de valeur hiérarchique : son rôle est de déterminer la stratégie et fournir le sens, ce qui constitue une fonction spécialisée au même titre qu’une autre compétence. (page 6 du pdf)

Méconnaissance de la culture Open Source

Sans un travail en réseau et une collaboration effective, on n’aurait jamais eu les logiciels open source et certainement aucun des grands services du web (Google, Facebook, Yahoo, Twitter, WordPress, etc.). Les logiciels Open Source sont les leviers de l’innovation continue du web et de l’informatique. Ils sont gratuits et couvrent tous les domaines du logiciel. Et malgré cela, ils sont très faiblement adoptés au sein des entreprises.

Un paramètre qui peut jouer en défaveur des logiciels Open Source : le manque de formation. Argument qui est avancé par les produits commerciaux.

Toutefois, si la volonté est réelle d’adopter ce type de logiciel, prendre le temps de se former et former les personnes par itération est possible et très bénéfique pour l’esprit de l’entreprise. Autre solution, faire appel aux entreprises qui se sont positionnés sur ce secteur.

Se familiariser avec les logiciels Open Source, permettra à l’entreprise :

  • d’une part de se familiariser avec l’esprit du web et,
  • d’autre part de développer l’aptitude à intégrer de manière souple les évolutions techniques qui surviennent chaque jour.

Bases De Données Relationnel vs Bases De Données XML

Le stockage des données est l’un des enjeux du web. Le volume de données est immense et ne cessera de croître. Les géants du web tel Google ou Amazon, pour répondre à ce défi, ont inventé leurs propres systèmes de stockage et partagé leurs connaissances avec les communautés en ligne. Ceci a donné naissance à diverses Base De Données (BDD) Open Source utilisées aujourd’hui par les entreprises montantes du web:  Twitter, Zynga, etc. Ces nouvelles BDD se basent globalement sur des standards XML ou JSON.

Intégrer le Web 2.0 au sein de l’entreprise suppose l’intégration de ces nouvelles BDD aux bases de données existantes. La quasi majorité des entreprises utilisent les bases de données relationnelles (vue matricielle des données). Ces deux types bases de données sont très hétérogènes.

Les entreprises auront un choix technique à faire :

  1. gérer deux types de BDD  et fusionner les données au moment où on en a besoin (fréquence mensuelle ou hebdomadaire)
  2. mener des projets en amont pour se baser uniquement sur les nouvelles générations de BDD

==> Qu’est ce que vous en dites de ces 5 freins ? Il y’a certainement d’autres freins auxquels je n’ai pensé.

Dilbert.com

Dans un prochain billet, j’aborderai le Cloud Computing pour mieux vulgariser ce concept :)

Crédits photo de garde : http://www.flickr.com/photos/satoboy/4367984862/in/photostream/

Dans la suite des billets du blog consacrés à l’expérimentation des outils de surveillance des médias sociaux, j’aborde dans ce billet l’outil Open Source Tattler.

Tattler est une application web PHP, développée par l’entreprise Phase2 Technolgy, capable de surveiller tout type de média social et de répertorier divers types de contenus. Tattler est basé sur le gestionnaire de contenu Drupal. Les utilisateurs de Drupal se familiariseront rapidement avec Tattler. Read More →

Vous trouverez ci-dessous notre sélection d’articles de blogs pour la semaine 43. On vous a gardé que le meilleur.

Citation de la semaine : « Réfléchissez-y à deux fois avant de publier des informations personnelles sur la toile » (Google Official Blog).

Bonne lecture :-)

FR : article en français / US : article en anglais

E-Reputation / Personal Branding / Corporate Branding

Gérez votre réputation en ligne avec les résultats de recherche (FR): de l’importance de contrôler les résultats de recherche Google. Très intéressant.

E-reputation : Interview de Yann Leroux, psychanalyste (FR) : à propos de nos identités numériques. Intéressant.

Comment protéger votre marque en ligne (FR): l’image d’une marque passe par ses noms de domaines. Intéressant.

Qu’est ce que l’identité numérique? (FR): billet en 2 parties qui aborde le thème de l’identité numérique sous différentes approches. Intéressant.

Vérifier si votre pseudo est déjà enregistré sur les plateformes Web 2.0 (FR) :  l’article présente un outil qui permet de vérifier si notre pseudo fétiche est disponible dans un bon nombre de médias et réseaux sociaux. Intéressant.

Personal branding, origine de votre licenciement ou de votre engagement (FR): billet didactique sur l’art de cultiver son image numérique. Intéressant.

Abondance et KartOO veillent sur l’e-réputation des moteurs de recherche (FR): suivre en temps réel la perception des internautes sur les moteurs de recherche. Intéressant.

Médias Sociaux

Que nous prépare le web 3.0 (FR):  article prospectif sur l’évolution du web, entre autres le web sémantique. Très intéressant.

30 applications professionnelles Facebook (US) : outils/astuces pour doper son business. Très intéressant.

Quelles entreprises doivent se doter d’une politique de médias sociaux (US) : article de Mashable qui étudie les besoins des entreprises à se munir de règles concernant leur présence dans les médias et leur communication en ligne. Très intéressant.

Comment les entreprises de luxe usent des médias sociaux (US) : article qui présente des exemples intéressant d’utilisation des médias sociaux par des marques de luxe. Intéressant.

Les outils pour savoir qui sont vos followers (FR) : une liste d’outils pour mieux gérer votre compte twitter. Intéressant.

Preview de Google Wave (FR) : un avant goût de ce que sera le prochain outil mail/chat de Google. Intéressant.

Un petit billet contre un gros chèque: monétiser son blog par billet sponso (FR): pour ou contre ? Le débat est ouvert. Intéressant.

Outils

Movavi : Conversion de vidéos en ligne

Yuuguu : collaboration en temps réel

SocialMix.me : agrégateur de profils des médias sociaux

Tinker : pour suivre les discussions sur Facebook et Twitter

FunPhotoBox : retouche et effets de photos

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