Happy New Year DRB 2011

Pour 2010, nous vous avons souhaité une bonne réputation et j’espère que grâce à nos billets vous avez pu trouver des bons outils et conseils pour tirer votre épingle du jeu.

Pour 2011, nous vous souhaitons de vous épanouir e-socialement, et nous seront là à vos côtés.

N’hésitez pas à nous contacter (Via le formulaire de contact ou en commentaire), si vous avez des propositions de sujets que vous voulez qu’on aborde en 2011. C’est grâce au collaboratif que le partage trouve tout son sens ;)

Nos meilleurs vœux, de prospérité et de grandes concrétisations.

Update: N’hésitez pas à rejoindre notre page Facebook pour élargir notre communauté en ligne :)

Agenda Cover Design 2010

Avec la croissance de l’utilisation des médias sociaux et l’intérêt exponentiel des marques et leurs managers pour ces nouveaux territoires numériques, 2010 a été un bon cru pour le web social.

L’occasion de faire le point avant d’entamer la deuxième décennie du deuxième millénaire!

Petit bilan de l’année 2010

1. La popularité des médias sociaux: que ce soit Facebook, Twitter, LinkedIn, Youtube ou encore Foursquare, les médias sociaux ont connu un franc succès auprès de leurs utilisateurs qui ont trouvé, dans ces réseaux, des réponses à leurs besoins tout en contribuant à créer de nouvelles habitudes et pratiques sociales en ligne.

2. La prolifération d’outils: que ce soit aux USA ou en France, 2010 a été l’année de la prolifération d’outils de monitoring et de management (gratuits et payants) des profils sociaux. Des outils qui proposent aux individus/marques un suivi régulier de leurs publications et celles de leur entourage/environnement ainsi qu’un suivi des conversations concernant leurs produits et leur marché sur les réseaux sociaux.

Les plus: ces outils ont permit aux décideurs de prendre conscience de l’enjeu des médias sociaux et de l’intérêt de veiller sur leur environnement numérique. D’ailleurs, les entreprises investissent de plus en plus une partie de leur budget marketing, communication, RH… dans le web social.

Les moins: certains outils payants profitent du nouvel engouement des entreprises pour le web social pour leur vendre l’impossible ou le n’importe quoi. Des services comme la mesure de l’influence qui, à ce jour, n’est pas mesurable, le calcul du ROI (retour sur investissement) au bout de quelques mois alors qu’un bon résultat sur les médias sociaux demande beaucoup de temps, d’engagement et d’efforts.

3. L’utilité des médias sociaux: de plus en plus de personnes recourent à l’information en ligne voire directement sur les médias sociaux (blogs, sites de presse, réseaux sociaux…). Récemment, une étude a révélé que le New York Times avait plus de followers sur Twitter que d’abonnés papier. C’est un tournant pour la presse papier et pour l’usage de ces nouveaux médias.

4. « E-réputation », bankable plus que jamais: 2010 a vu aussi la « fashionisation » du terme e-réputation. De nouveaux acteurs trouvent leur place sur le marché. Que ce soit de nouveaux éditeurs, d’anciennes agences de communication ou encore des pure players, l’e-réputation est entrée au cœur de toutes les prestations d’études et de conseil. Malheureusement, on y trouve des amateurs qui se faufilent sur le marché et vendent du leurre. Qui sait, peut être qu’en 2011, le marché atteindra sa maturité et s’auto-régulera!

5. De nouveaux « habitus sociaux »: 2010 a été l’année de l’usage du mobile. La généralisation des smartphones qui offrent la possibilité aux utilisateurs de se connecter à leurs réseaux favoris en ligne via leur téléphone portable a changé les mœurs et contribué au plébiscite de réseaux grands publics tels que Facebook, Twitter, ou encore Groupon qui permet de recommander directement à son entourage des « deals » ou bonnes affaires. La commercialisation de tablettes (IPAD et autres) a consolidé ces usages.

Aussi, on note que cette année a connu la socialisation massive des sites et des blogs avec l’introduction des fonctions de partages (comme le tweet button pour Twitter  ou le like button pour Facebook) permettant aux internautes de relayer facilement et rapidement le contenu de leur choix à leur réseau présent sur d’autres plateformes.

Notre avis est devenu une donnée marchande de nos jours. Avec le nombre d’avis et de likes recensé sur Twitter & Facebook, les marques ont trouvé un terrain vierge où elles peuvent tester l’idée d’un produit avant de le commercialiser. Cette pratique fait le bonheur des plateformes qui hébergent ces contenus qui en tirent  profit avec l’intégration de la publicité. Cela a permit de transposer des pratiques existantes depuis quelques années sur le web comme le e-commerce qui commence à se généraliser sur les médias sociaux et devient le social commerce ou le social shopping.

On voit même des marques qui, pour attirer l’attention de leur communauté en ligne (clients, concurrents, partenaires, investisseurs…) et montrer la réelle valeur de leur marque, n’hésitent pas à déployer tous les moyens nécessaires pour provoquer du buzz, même du bad buzz. C’était le cas de GAP avec le changement de son logo, ou encore récemment de Yahoo avec l’annonce de la fermeture de Delicious avant de s’ouvrir à l’idée d’un éventuel rachat qui rendra le service de bookmarking plus compétitif.

Notre emplacement est- il aussi important? Avec Foursquare ou encore Facebook places nous n’avons plus de secrets les uns pour les autres. La géolocalisation commence à peine à émerger et tracer avec elle de nouvelles trajectoires, qu’il est relativement tôt d’analyser.

A suivre en 2011

Voici une time line qui résume le paysage du web social de ces 10 dernière années. Elle reprend les principaux supports des médias sociaux et la date de leur lancement sur le marché. Cette chronologie nous donne une vision d’ensemble du début de la « socialisation » du web.

1. La consolidation des usages pour certains, le début d’assimilation pour d’autres: comme le montre la time line ci-dessus, depuis 2006, c’est la frénésie des outils et des usages. L’instantanéité des échanges et la grande vitesse qui régule ce trafic ne facilitent pas l’apprentissage de l’utilisateur moyen qui veut s’initier au web social.

Tandis que certains deviennent des « gourous » en la matière, d’autres surfent entre le furtif et l’incompréhensible. L’écart se creusera de plus en plus en 2011.

2. Des entités plus responsables de leur image en ligne: les entreprises qui ont déjà commencé en 2010 à utiliser et maîtriser les médias sociaux se verront adopter une approche plus globale des médias sociaux en les associant dans les process internes de l’entreprise:  stratégie, marketing, RH, gestion de crise…

3. Les entreprises/marques munies de politiques d’utilisation des médias sociaux: Bien que le sujet a été bien traité par les blogs anglophones et a fait le tour des réseaux sociaux, il n’a pas fait partie des préoccupations effectives de la majorité des entreprises en 2010. Avec seulement 29% des entreprises américaines, comme DELL, Starbucks ou Ford leaders dans le domaine,  adopter une charte des médias sociaux en interne avec des règles spécifiques d’engagement sur les médias sociaux et des règles de communication pour ses employés sera de rigueur en 2011.

Pour le cas de la France, rares sont les entreprises qui commencent dans le social media en adoptant une charte en interne établissant leur manière de considérer les médias sociaux et d’y participer. Mais comme l’a été le monitoring en 2009, c’est un sujet auquel elles vont se confronter tôt ou tard.

4. L’importance des médias sociaux en politique: On l’a vu aux USA en 2008 avec la campagne présidentielle de Barack Obama, on le vivra plus intensément en 2011, en amont des élections présidentielles prévues en 2012 aux USA et en France.

Les médias sociaux deviendront le terrain de communication et de propagande des acteurs politiques. En 2010, les internautes ont exprimé de plus en plus leurs avis et opinions sur les plateformes sociales. Les politiques l’ont bien saisi. C’est un nouveau terrain de présence et de communication qui s’offre à eux.

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A vous de me dire ce que vous avez pensé du web social en 2010, en France, outre atlantique, wherever, you’re welcome!

Crédits image de garde: http://www.flickr.com/photos/il6amo7aq8/4208114224/#/

Information_Search

La recherche d’information m’a toujours passionné : qu’il s’agisse de feuilleter des livres de disciplines variées, passer des heures sur les résultats des moteurs de recherches ou explorer les larges bases de données d’entreprises (informatique décisionnelle), j’ai toujours pris du plaisir surtout quand qu’il s’agit de prise de décision.

En effet, toute prise de décision est basée sur l’information dont on dispose en date et lieu. Dans le cas d’une décision d’achat: on pourra se baser sur notre expérience de consommateur, l’avis des personnes qui nous entourent, les médias institutionnels et les avis de consommateurs en ligne. Il faut noter que davantage d’internautes (moi même d’ailleurs) accordent de plus en plus du crédit aux avis de consommateurs. Tout l’enjeu de la recherche d’information est de trouver la « bonne information » dans un temps record.

La recherche d’information décortiquée

Dans l’ère du web social, pour moi, la Recherche d’information = « Recherche de documents » + « Recherche de conversations » + « Recherche d’entités/personnes »

Recherche de documents

Un document est toute ressource (texte, son, image, vidéo) disponible dans les sites institutionnels, pages web personnels, blogs et autres interfaces web. La communication d’information par le biais de documents correspond à un modèle de communication unidirectionnel : émetteur —> récepteur. A travers le document, l’auteur s’adresse à la foule sans que la foule puisse répondre. Le web social verra l’avènement des conversations où la communication d’information est bidirectionnelle : émetteur <—> récepteur, voire (n) émetteurs <–> (n) récepteurs

La collecte et indexation de documents disponibles en ligne a été le leitmotiv des premiers moteurs de recherche. D’ailleurs, Google est issu du projet Stanford digital library. La plupart des moteurs fonctionnent ainsi : collecte de documents (crawl), indexation et réponse aux requêtes des utilisateurs.

Le schéma ci-dessous est issu d’une excellente thèse doctorale réalisée en 2004 par Carlos Castillo sur la collecte d’informations, intitulée Effective Web Crawling, disponible en téléchargement libre. Pour en savoir plus, je vous recommande également le billet de Frédéric Martinet à ce sujet.

Recherche de conversations

Les conversations entre humains regorgent souvent d’informations qu’on retrouvera difficilement dans les documents. En cherchant sur un moteur de recherche de documents, il est difficile de trouver des avis sur les restaurants du quartier, le coiffeur ou le boucher du coin.

Comment alors trouver la ou les ‘bonnes conversations’ qui répondent à notre besoin d’information ? Généralement, la formulation de notre demande d’avis auprès de proches ou de collègues se fait en langage naturel (langage parlé). Aussi, notre acceptation de leurs réponses est basé sur notre intimité avec la personne qui apporte l’information et/ou son niveau de connaissance du sujet.

Dans notre ère du web social, notre cercle de connaissances est étendu aux personnes auxquelles nous sommes connectés en ligne, voir toutes les personnes dotées d’une identité numérique. Dans ce cas, à qui s’adresser pour avoir une réponse à nos questions ?

C’est le leitmotiv des moteurs de recherches sociaux précurseurs du domaine dont Aardvark. L’équipe de ce dernier a produit un article très intéressant à l’occasion du WWW 2010 où elle aborde son approche de la recherche de documents et de conversations : The library and The village paradigms

Traditionally, the basic paradigm in information retrieval has been the library. Indeed, the field of IR has roots in the library sciences, and Google itself came out of the Stanford Digital Library project. [….] In a village, knowledge dissemination is achieved socially — information is passed from person to person, and the retrieval task consists of finding the right person, rather than the right document, to answer your question.

[…] In a library, people use keywords to search, the knowledge base is created by a small number of content publishers before the questions are asked, and trust is based on authority. In a village, by contrast, people use natural language to ask questions, answers are generated in real-time by anyone in the community, and trust is based on intimacy. These properties have cascading effects — for example, real-time responses from socially proximal responders tend to elicit (and work well for) highly contextualized and subjective queries. For example, the query “Do you have any good babysitter recommendations in Palo Alto for my 6-year-old twins? I’m looking for somebody that won’t let them watch TV.” is better answered by a friend than the library. […]

The fact that the library and the village paradigms of knowledge acquisition complement one another nicely in the offline world suggests a broad opportunity on the web for social information retrieval.

Ci-dessous un aperçu de l’architecture applicative d’Aardvark, issu du même papier que j’ai référencé avant :

Recherche d’entités/personnes

Depuis sa création, le web a évolué d’un espace centré sur les documents vers un un web centré sur les individus et entités. Un article écrit par TechCrunch ou Mashable, sur une thématique donnée, « vaut » mieux qu’un article écrit par un magazine moins connu ou un blogueur lambda. La valeur de l’article étant mesurée en fonction de la source,  le nombre de visites, commentaires, tweets, partage sur Facebook, Digg, Delicious….

Pour se retrouver dans le volume gigantesque des flux d’informations (documents + conversations), on s’appuiera davantage (nous individus et moteurs de recherche) sur la source de l’information. Chaque source (entité/personne) étant dotée d’une certaine notoriété, image en ligne et degré d’ « influence ».

Twitter suggère de suivre des personnes en proposant des thématiques (Actualités, Art, Mode & Design, Caritatif..). La même fonctionnalité est présente également dans certains réseaux sociaux, plateformes de blogs et bookmarks. La recherche de personnes se base majoritairement sur des tags et analyse du contenu (local au service).


L’avenir de la recherche de personnes est de disposer de services web capables de proposer une liste de personnes par thématique donnée, en se basant sur l’ensemble des informations disponibles en ligne. Peut être bien qu’un tel service existe, j’en ignore l’existence alors !

Quelques mots sur le futur

La recherche d’informations a encore de beaux jours devant elle, et des challenges à relever :

  • Recherche de documents : analyse du son – reconnaissance vocale – structure d’image/recherche d’image similaire
  • Recherche de conversations : un meilleur traitement du texte (requêtes en langage naturel, textes de conversations)
  • Recherche de Personnes : approche scientifique de la notion d’influence, cartographie automatique des réseaux de personnes (indépendamment des réseaux sociaux)

Là j’ai fini :). A vous de me dire : qu’est ce que vous en dites de la recherche d’information à l’ère du web social ?

Crédit image de garde : http://memsic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/33/48/47/HTML/bAnnexes_isabellequillien/base_fichiers/image013.jpg

Be SMART

Dans un récent billet, Jeremiah Owyang consultant reconnu en Web Strategy, propose une catégorisation intéressante des applications sociales pour entreprises. Dans un premier temps, j’ai voulu traduire le billet de Jeremiah et rapprocher plus les lecteurs intéressés des applications sociales utiles à l’entreprise. Rapidement, j’ai changé d’avis et voulu pousser l’exercice plus loin pour étudier la faisabilité d’intégrer des applications sociales au sein de l’entreprise.

Toutes les entreprises ne sont pas au même niveau organisationnel et technique. Dotée ou non d’une véritable culture, d’une organisation spécifique et de moyens techniques, chaque entreprise réagit différemment aux évolutions commerciales, sociétales et techniques. Là où des entreprises françaises (grands groupes, PME) ont déjà anticipé l’avènement du web 2.0 (cas MMA), d’autres entreprises de l’hexagone sont encore hors jeu.

Quelles sont les raisons de ce déphasage ? Certainement pas les moyens financiers. A mon sens, les véritables raisons sont principalement culturelles et techniques.

Dilbert.com

Les marchés sont des conversations

Cette expression est la première thèse du manifeste des évidences dont la première version est apparue en 1999. L’avènement du web social rend encore cette expression plus vraie. Les personnes discutent de tout en ligne : impératifs professionnels, relations et intimités personnelles, loisirs, politique, etc.

Chaque entreprise doit intégrer cette donne dans sa relation avec son audience : elle s’adresse désormais à des humains en quête d’échange et de différenciation, et non à des classes homogènes composées de catégories socioprofessionnelles ou groupes démographiques.

Communiquer n’est pas collaborer

Aussi, l’intranet n’est pas une plateforme collaborative. A mon sens, je collabore quand je travaille avec une ou plusieurs personnes en vue de réaliser un ouvrage commun, indépendamment du rang hiérarchique. Une collaboration effective sous entend l’existence d’une culture d’intelligence collective. Je vous recommande le blog d’Olivier Zara et son bouquin, deux mines d’informations à ce sujet.

Il est nécessaire de se rappeler que le web a été créé pour permettre la collaboration et non la communication. Le chat et l’e-mail existaient avant le WWW. Tim Berners Lee et Robert Cailliau ont réalisé le premier prototype du WWW afin de faciliter la collaboration des scientifiques du CERN.

Travailler en réseau

Le travail en réseau est l’un des ingrédients de la collaboration effective. Travailler en réseau repose sur l’échange et la libre circulation de l’information au sein de la structure, pour s’affranchir du schéma archaïque de diffusion Top-Down et Bottom-Up. Ci-dessous un schéma de Didier Heiderich sur  le fonctionnement en réseau où la direction n’a plus de valeur hiérarchique : son rôle est de déterminer la stratégie et fournir le sens, ce qui constitue une fonction spécialisée au même titre qu’une autre compétence. (page 6 du pdf)

Méconnaissance de la culture Open Source

Sans un travail en réseau et une collaboration effective, on n’aurait jamais eu les logiciels open source et certainement aucun des grands services du web (Google, Facebook, Yahoo, Twitter, WordPress, etc.). Les logiciels Open Source sont les leviers de l’innovation continue du web et de l’informatique. Ils sont gratuits et couvrent tous les domaines du logiciel. Et malgré cela, ils sont très faiblement adoptés au sein des entreprises.

Un paramètre qui peut jouer en défaveur des logiciels Open Source : le manque de formation. Argument qui est avancé par les produits commerciaux.

Toutefois, si la volonté est réelle d’adopter ce type de logiciel, prendre le temps de se former et former les personnes par itération est possible et très bénéfique pour l’esprit de l’entreprise. Autre solution, faire appel aux entreprises qui se sont positionnés sur ce secteur.

Se familiariser avec les logiciels Open Source, permettra à l’entreprise :

  • d’une part de se familiariser avec l’esprit du web et,
  • d’autre part de développer l’aptitude à intégrer de manière souple les évolutions techniques qui surviennent chaque jour.

Bases De Données Relationnel vs Bases De Données XML

Le stockage des données est l’un des enjeux du web. Le volume de données est immense et ne cessera de croître. Les géants du web tel Google ou Amazon, pour répondre à ce défi, ont inventé leurs propres systèmes de stockage et partagé leurs connaissances avec les communautés en ligne. Ceci a donné naissance à diverses Base De Données (BDD) Open Source utilisées aujourd’hui par les entreprises montantes du web:  Twitter, Zynga, etc. Ces nouvelles BDD se basent globalement sur des standards XML ou JSON.

Intégrer le Web 2.0 au sein de l’entreprise suppose l’intégration de ces nouvelles BDD aux bases de données existantes. La quasi majorité des entreprises utilisent les bases de données relationnelles (vue matricielle des données). Ces deux types bases de données sont très hétérogènes.

Les entreprises auront un choix technique à faire :

  1. gérer deux types de BDD  et fusionner les données au moment où on en a besoin (fréquence mensuelle ou hebdomadaire)
  2. mener des projets en amont pour se baser uniquement sur les nouvelles générations de BDD

==> Qu’est ce que vous en dites de ces 5 freins ? Il y’a certainement d’autres freins auxquels je n’ai pensé.

Dilbert.com

Dans un prochain billet, j’aborderai le Cloud Computing pour mieux vulgariser ce concept :)

Crédits photo de garde : http://www.flickr.com/photos/satoboy/4367984862/in/photostream/

Storify

Voici une application qui va intéresser beaucoup d’entre vous. Storify est un outil simple et utile pour un mashup rapide de médias : articles de presse, billets de blogs, tweets, pages facebook, vidéos et  images. L’idée de base : donner la possibilité à chacun de relater sa version des faits en composant librement des médias variés. On peut imaginer plusieurs utilisations : web reportage, bookmark, personal branding, CV en ligne… les applications sont multiples et variées.

Voyons comment faire ?


Pour composer l’histoire, 8 sources et moyens

  • Twitter : diverses options sont proposées pour incorporer des tweets (Timeline, Search, Fav Tweets…)
  • Facebook : incorporations de pages par la recherche avec mots clés.
  • Flickr : recherche par mots clés avec une option Creative Commons.
  • Youtube : diverses options pour ajouter des vidéos
  • Google : ajout des résultats de recherches Google par mots clés (Web, News et images)
  • Fils RSS : ajout de contenu quelconque depuis un fils RSS
  • Contenu encapsulé : un moyen rapide, grâce au service embed.ly,  pour ajouter d’autres médias
  • Bouton « Storify This » :  positionné au niveau de la barre de navigation, ce bouton permet d’ajouter du contenu à votre histoire sans passer par le site Storify.

Une fois construite, l’histoire ressemblera à ceci:

Cerise sur le gâteau, vous pourrez diffuser votre histoire sur toute plateforme sociale qui supporte Javascript, à commencer par votre blog.

Qui est derrière cette application ?

Storify a été implémentée, développée et supportée par une équipe multidisciplinaire riche d’expériences variées autres que celle du web.

Storify or Not Storify ? That’s my Question :)

Guide_Face_To_Face

A l’occasion du premier anniversaire du Digital Reputation Blog, nous avons initié deux projets collaboratifs d’édition de 2 guides pratiques de l’e-réputation à l’usage des individus et à l’usage des entreprises.

Notre objectif a été de réunir le maximum de ressources autour du sujet de l’e-réputation et de répondre aux questions suivantes:

Pour les individus Pour les entreprises
1- De quoi parle-t-on ? L’internet, le web, le web social, l’e-réputation
2- Comment construire son identité numérique?
3- Comment gérer sa présence en ligne?
4- Comment protéger son image/sa réputation?
5- Comment tirer le meilleur parti du web?
1- De qui parle- t-on ? L’internet, le web, le web social, l’e-réputation
2- Quels enjeux (Opportunités, menaces) pour les entreprises dans le web social ?
3- Comment adapter les valeurs de l’entreprise aux valeurs du web social
4- Quels sont les dispositifs nécessaires pour mettre en œuvre la stratégie « web social » ?
5- Comment mesurer l’ e-réputation de l’entreprise?
6- Comment mesurer le retour sur Investissement dans le web social?

Diverses options pour consulter et télécharger les guides.

Guide Pratique de l’E-Réputation à l’usage des individus
Guide Pratique de l’E-Réputation à l’usage des entreprises

Si vous n’arrivez à accéder aux guides pour une quelconque raison, merci de nous laisser un commentaire ou nous contacter ici et nous vous enverrons les supports en retour.

N’hésitez pas à l’issue de votre lecture à nous faire part de vos retours, commentaires et critiques.

Bonne lecture!

google-chrome-apps

Dans mon précédent billet du même titre, j’ai parlé des risques de sécurité liés à l’utilisation de certains services Google dont le service de recherche et l’historique de recherches. Là, je vous parle du service Google Profiles et un autre genre de risques.

Fonctionnalités du service

Google profile, permet à ceux qui disposent d’un compte Google, de renseigner leurs informations personnelles et disposer ainsi d’un profil publique. Une sorte de carte visite numérique : nom, prénom, ville, texte de présentation et surtout les profils sociaux (twitter, blogger, facebook, etc.). A ce stade, il n’y a pas de risque. L’accès au service est sécurisé et se fait via HTTPS.

Toutefois, deux communications de Google m’ont alerté sur les risques inhérents à ce service. La première est la déclaration d’Eric Schimdt, PDG de Google dans THE Wall Street Journal, « we know roughly who you are, roughly what you care about, roughly who your friends are » [Traduction : Nous savons grosso modo qui vous êtes, qui sont vos amis ].

La deuxième est une vidéo sur la nouvelle option du service de recherche « Google Social Search ».

Cette vidéo nous apprend, qu’avec cette nouvelle option « Google Social Search », les résultats de recherche Google contiendront en plus, les contenus produits par nos connaissances à travers les réseaux et plateformes sociales qui correspondent à la recherche.

En détail, Je reprends l’exemple de la vidéo :

  • Je dispose d’un profil Google et je prépare mon voyage à Zurich
  • Je fais ma recherche Google avec mot clé « Zurich »
  • Je retrouve les résultats de recherches standard
  • Je dispose également du contenu de mes connaissances (social circle) : parcours de voyages, photos, appréciations, commentaires…

La fonctionnalité est à la fois rassurante et pratique : en un clic, j’apprends qui de mes connaissances a déjà vécu l’expérience que je m’apprête à vivre, son ressenti et comment il/elle peut m’aider.

Ce qui n’est pas rassurant, est que Google stocke (c’est moi qui le dis)

  • la liste de mes connaissances
  • mon historique de recherche
  • les contenus qui ont suscité mon intérêt
  • les affinités qui je vais développer avec mes connaissances (résultats de mes actions)
  • Et bien d’autres informations déduites des 4 premières occurrences

On retrouve dans cette liste, tout ou presque, le sens de la déclaration ci-dessus d’Eric Schmidt PDG de Google.

Le Dilemme Google

Le dilemme auquel je me confronte chaque jour : je ne peux pas vivre pleinement mon expérience du Web avec Google, ni sans Google.

Comment faire alors ? Personnellement, je restreins au minimum mon utilisation des produits Google. Aussi, j’évite d’être connecté à mon compte Google quand j’utilise le moteur de recherche.

Partagez-vous mes points de vues ? Ou bien pensez-vous totalement le contraire ?