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A l’approche des élections présidentielles, tous les candidats vont certainement tabler sur le web social pour s’en servir comme canal de communication, de propagande voire de viralité.

Peut-on pour autant parler d’e-réputation pour ces acteurs politiques ? Les personnes qui se présentent ou se présenteront aux prochaines élections présidentielles, seront toutes plus ou moins connues du grand public.

Les médias de masse (TV, Presse, Radio) relayeront les détails sur leurs campagnes, leurs programmes ainsi que leurs moindres égarements de conduite. Les internautes via les médias sociaux relayeront et discuteront majoritairement de ces mêmes sujets. Par ailleurs, les contenus produits par les candidats, diffusés sur les médias sociaux et qui seront fortement plébiscités par les internautes, seront relayés par les médias de masse.

Nous assisterons vraisemblablement dès la rentrée, à des cycles de l’information, comme spécifié dans le schéma ci-dessous :

Ainsi, l’e-réputation des candidats aux élections présidentielles est quasiment semblable à la réputation de ces candidats sur les médias de masse.

Le monde (politique) se divise en deux catégories

Tous les acteurs de la vie politique ne sont pas voués à se présenter aux élections présidentielles. La plupart d’ailleurs, n’ont pas une forte exposition médiatique.

Les acteurs politiques se divisent en deux catégories :

  1. les plus exposées médiatiquement, qui sont connus d’une bonne partie du grand public grâce aux médias de masse. Leur e-réputation est quasiment semblable à leur réputation sur les médias de masse
  2. les moins exposés, très peu cités dans les médias de masse nationaux et potentiellement plus cités dans les médias de masse régionaux. Ceux-là auront la plupart des cas, une e-réputation différente de leur réputation sur les médias de masse nationale ou régionale.

Tout est une question de volumétrie

Les ressources disponibles en ligne qui relayent les activités d’un acteur politique médiatisé sont suffisamment abondantes pour estomper un contenu « original » généré par un internaute ou une conversation « originale » tenue par des internautes. Peu importe la tonalité du propos, l’originalité relève du sujet du contenu ou de la conversation qui ne reprend pas l’actualité.

Cet effet est davantage accentué par les moteurs de recherche qui privilégient l’abondance à l’originalité. Le contenu original, à moins d’être fortement relayé (probabilité très minime), sera noyé dans l’abondance.

A l’opposé, un acteur politique moins exposé dans les médias de masse sera potentiellement plus exposé dans les médias sociaux ; par conséquent pas à l’abri d’un contenu ou d’une conversation qui porte atteinte à sa réputation.

Les acteurs politiques les plus aguerris ont d’ores et déjà une présence en ligne, produisent régulièrement du contenu voire animent des communautés. L’e-réputation de l’homme politique, 2ème catégorie, se gère et se mesure à l’instar de l’e-réputation d’une marque. Le processus est débuté par un audit d’image, suivi d’une définition et mise en œuvre d’une stratégie de présence et d’engagement sur les médias sociaux, couplé à un suivi régulier de l’image en ligne.

Et si on écoutait ce que disent les citoyens

Les marques ayant intégré la culture du web social ont compris tout l’intérêt d’être à l’écoute des conversations des internautes pour préserver leur image en ligne, ajuster leurs activités marketing et adapter leurs produits aux attentes des consommateurs. Est-il si difficile de le faire pour la politique ?

Aujourd’hui, les partis et les acteurs politiques à l’instar des marques commerciales, usent des  techniques de marketing et d’influence pour promouvoir leur image et drainer le maximum de lecteurs et donateurs. Ils pourraient s’améliorer en écoutant les conversations des internautes, qui permettront : d’avoir le pouls de popularité, de révéler les forces et les faiblesses et surtout de faire l’inventaire des attentes

Le monitoring des médias sociaux en politique c’est du Gagnant/Gagnant : autant pour les acteurs politiques que pour les citoyens

A méditer pour la rentrée ;)

Comment le monitoring des médias sociaux dans le domaine politique pourrait révéler les intentions de votes ?

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Voici une très intéressante question à laquelle j’ai pris un immense plaisir à répondre dans le cadre de ma participation à l’e-book: regards croisés sur la veille, initié entre autres par Flavien Chantrel alias @Moderateur, Camille Alloing alias @Caddereputation et Anne-Laure Raffestin alias @alraffestin . Je les remercie tous au passage pour leur invitation, leur disponibilité et leur réactivité.

Ce projet collaboratif regroupe une belle palette de professionnels de la veille mais aussi des travailleurs de l’ombre qui ont fait que ce projet aille à son terme:

Organisation et coordination : Anne-Laure Raffestin, Camille Alloing, Flavien Chantrel et Terry Zimmer alias @Terryzim
Mise en page : Anne-Laure Raffestin
Charte graphique : Morgane Maillard

Auteurs :

Témoignages

Pour lire l’e-book et le télécharger, c’est ici:

Très bonne lecture et n’hésitez pas à me laisser vos feedbacks.

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Dans ce billet, je vais vous parler de l’engagement des marques sur les médias sociaux. Voilà pourquoi.

Suite à mon billet sur la présence des banques françaises sur les médias sociaux, certaines banques (par le biais de leurs responsables communication ou community manager) ont laissé des commentaires pour compléter et/ou clarifier leur position.

D’autres ne se sont pas manifestées et pour engager la conversation,  je leur ai destiné un tweet personnalisé. Aucune réponse de leur part. Ni sur Twitter, ni sur le blog!!

Pourquoi n’ont-elles pas répondu à un tweet qui leur était destiné à l’heure du conversationnel par excellence?

  • N’avaient-elles rien à ajouter?
  • N’étaient-elles pas intéressées?
  • Ou n’y voyaient-elles finalement pas l’utilité d’engager la conversation?

A quoi sert une présence sur les médias sociaux si on ne répond pas aux sollicitations ! Ces entreprises ont-elles pensé leur stratégie de présence et compris les règles du web social!

Qu’est ce que l’engagement sur le web social?

Au delà de la définition littérale du terme « engagement », l’engagement sur le web social est le fait de ne pas seulement ouvrir une porte aux internautes pour qu’ils puissent s’exprimer, c’est être capable derrière d’avoir les moyens de ne pas seulement écouter et de pouvoir mettre en  œuvre les demandes/feedbacks remontés par les  clients.

Régulièrement, je rencontre des marques qui me demandent de les conseiller sur leur présence sur les médias sociaux, leur positionnement et visibilité par rapport à leurs concurrents… rares sont celles qui veulent participer activement à tisser une nouvelle relation avec  leurs partenaires et leurs clients via le web social.

Les exemples qui suivent montrent que l’engagement d’une entreprise sur le web social passe par un certain nombre d’actions dédiées à l’écoute et à la conversation avec les consommateurs/clients. Read More →

Je viens de découvrir  cette semaine Kurrently en lisant l’article de Penn OLSON.

En le testant, voici mes impressions:

Fonctionnalités clés:

L’outil a la possibilité de remonter les messages postés sur Twitter et Facebook sur une thématique ou un sujet donnés, en temps réel et en un clic. Un moyen efficace pour surveiller et observer l’écho et l’étendue d’un buzz qui nait généralement des deux plateformes conversationnelles les plus utilisées par les internautes. Read More →

Dans la suite des billets du blog consacrés à l’expérimentation des outils de surveillance des médias sociaux, j’aborde dans ce billet l’outil Open Source Tattler.

Tattler est une application web PHP, développée par l’entreprise Phase2 Technolgy, capable de surveiller tout type de média social et de répertorier divers types de contenus. Tattler est basé sur le gestionnaire de contenu Drupal. Les utilisateurs de Drupal se familiariseront rapidement avec Tattler. Read More →

« Nous sommes gavés d’informations et assoiffés de sens » Pascal Josèphe, La société immédiate – 2008.

Chaque jour, le sujet de l’e-réputation prend de l’ampleur en France. Même les médias les plus généralistes s’y prêtent. Dans ce « magma » de flux d’information, les mêmes avis & discours sont repris ici et là sans aboutir réellement à quelque chose de pérenne. Le sujet est traité de manière superficielle à l’instar des sujets d’actualité et «people ».

Aperçu d’un marché en ébullition:

Dans le marché de l’E-réputation en France, il y a plusieurs acteurs. Certains dotés d’outils de surveillance ou de gestion de la réputation en ligne, d’autres de compétences et d’expertises du métier (Conseil, Communication digitale…) au service des personnes, entreprises et organisations qui expriment le besoin de mesurer leur notoriété, préserver leur image positive ou réagir en temps réel face aux situations de crise que le web social engendre des fois. Read More →

Dans la suite  des publications consacrées à la surveillance des médias sociaux, j’aborde dans ce billet la question du choix d’un outil de veille et les éléments à prendre en compte pour une telle prise de décision.
Rappelons que l’objectif de toute démarche de surveillance des médias sociaux est de collecter, analyser, comprendre et répondre aux conversations en ligne qui concernent les marques, les produits, les avis de consommateurs et « les réputations » d’une entreprise. Read More →