GooglePlus

Google+ est le nouveau réseau social de Google. Il permet d’entrer en contact avec plusieurs cercles de connaissances: amis, collègues, famille… Sa particularité, c’est que l’on peut choisir les contenus à partager avec chaque cercle. Ainsi, éviter que son boss ou collègue ne tombe sur des contenus personnels que l’on ne veut partager qu’avec ses amis.

A la différence de ses précédentes tentatives comme Google Wave ou encore Google Buzz qui ont été de purs échecs, Google a visé juste avec un réseau social adapté, à priori, aux besoins de chacun. Mais quid des besoins des marques?

Le lancement de Google Pages pour les marques

Google+ vient d’intégrer les marques et les business dans la logique de son développement et propose désormais que des personnes morales (entreprises, marques, institutions, organisations…) puissent créer et valoriser leurs contenus sur cette plateforme.

Partager, Promouvoir, Mesurer: tels sont les premiers arguments sur lesquels se base Google+ pour marcher dans le sillage de Facebook. Sur son blog, Google énumère les nombreux avantages qu’il propose à travers son réseau notamment le fait de pouvoir passer du temps avec ses clients, ses fans, et leur permettre de promouvoir l’actualité de la marque ou l’ajouter à l’un de leurs cercles et la suivre en temps réel.

Seulement, le début de cette aventure a vite démontré quelques failles du réseau social.

Un jour à peine après l’annonce du lancement de Google Pages pour les marques, le réseau a connu une mésaventure de taille avec le brandjacking de la Google page de la Bank Of America. En effet, des propos injurieux et insultants se sont retrouvés sur le slogan et les messages de la page, à l’insu de la marque, ce qui a failli nuire en quelques heures à la réputation de Bank Of America. Car « sur le web social, la perception de la marque change à la vitesse d’un clic de souris » comme l’a si bien dit Eileen Brown, Social Media Strategist et CEO chez AMASTRA.

En effet, Google+ n’était pas encore prêt à proposer un tel service aux marques et business mais vu que le besoin et la demande était bien présents,  le réseau devait suive ces demandes latentes afin de ne pas manquer son lancement.

Suite à cet incident, Google+ propose désormais aux marques de certifier leur compte, et que celui-ci soit vérifié par l’équipe interne avant sa mise en ligne.

Quid de l’utilisabilité de Google+ pour les marques?

Les marques ont besoin d’être là où sont leurs clients, leurs ambassadeurs mais aussi leurs détracteurs. Mais si, une marque a déjà une présence active sur Facebook ou Twitter, avec des émetteurs (fans ou autres) bien définis, pourquoi tenterait-elle l’aventure Google+?

En politique, par exemple, les candidats probables ou déclarés à l’élection présidentielle de 2012 ont commencé à positionner leur image de marque sur ce réseau. Si on prend l’exemple de la page de François Bayrou (qui a été l’un des premiers hommes politique à investir ce réseau), le contenu y est mis à jour plusieurs fois par semaine, et l’activité bat son plein avec les partages (+1), et les commentaires des personnes qui se retrouvent dans le même cercle que le candidat.

Par le biais de sa page, le candidat crée à la fois une opportunité de branding sur sa personne, son actualité et ses prises de positions et donne la possibilité aux personnes qui sont dans son cercle d’exprimer leurs avis et d’interagir sur sa page.

D’autres marques commerciales comme Orange France ou Bouygues Telecom, ont aussi compris l’intérêt d’y être: Promotion de leurs produits, services, actualités, publicité gratuite, Branding, perception sur leur image de marque… Mais de là,  à analyser le réel impact en terme de taux de clics/liens ou retombées directes sur les ventes, je pense qu’il faille attendre plus de temps.

Alors, Google+ est-il adapté pour les marques? La réponse est oui. Mais, comme pour tout réseau social, il faut tout d’abord se poser des questions sur votre besoin et vos objectifs afin de déterminer si tel ou tel réseau vous convient ou non.

Ceci dit, je ne manquerai pas de citer quelques avantages que propose Google+ à l’instar d’autres réseaux sociaux:

1. Le moteur de recherche Google inclut les pages Google+ dans ses résultats de recherche: en termes de Branding et de référencement c’est un bon point.

2. Google+ propose un échange temps réel avec des cercles prédéfinis où la frontière entre le professionnel et le privé est bien pensée et séparée (pour le moment). C’est un réel avantage pour ce réseau.

3. Google+ propose des chats audio et vidéos (hangouts), cela peut être utile pour les marques qui veulent gérer leurs relation client, à distance, de manière innovante.

Avant de suivre les tendances et être là où tout le monde est, repensez vos besoins et objectifs en terme de communication, marketing et stratégie communautaire en ligne. Investir un nouveau réseau social, c’est investir une nouvelle culture, un nouvel espace. Vous correspondent-ils et à votre business? Sans oublier, qu’il faut y allouer du temps et des ressources matérielles et humaines.

Et vous, que pensez vous de Google+ et de sa praticité pour les marques?

Agenda Cover Design 2010

Avec la croissance de l’utilisation des médias sociaux et l’intérêt exponentiel des marques et leurs managers pour ces nouveaux territoires numériques, 2010 a été un bon cru pour le web social.

L’occasion de faire le point avant d’entamer la deuxième décennie du deuxième millénaire!

Petit bilan de l’année 2010

1. La popularité des médias sociaux: que ce soit Facebook, Twitter, LinkedIn, Youtube ou encore Foursquare, les médias sociaux ont connu un franc succès auprès de leurs utilisateurs qui ont trouvé, dans ces réseaux, des réponses à leurs besoins tout en contribuant à créer de nouvelles habitudes et pratiques sociales en ligne.

2. La prolifération d’outils: que ce soit aux USA ou en France, 2010 a été l’année de la prolifération d’outils de monitoring et de management (gratuits et payants) des profils sociaux. Des outils qui proposent aux individus/marques un suivi régulier de leurs publications et celles de leur entourage/environnement ainsi qu’un suivi des conversations concernant leurs produits et leur marché sur les réseaux sociaux.

Les plus: ces outils ont permit aux décideurs de prendre conscience de l’enjeu des médias sociaux et de l’intérêt de veiller sur leur environnement numérique. D’ailleurs, les entreprises investissent de plus en plus une partie de leur budget marketing, communication, RH… dans le web social.

Les moins: certains outils payants profitent du nouvel engouement des entreprises pour le web social pour leur vendre l’impossible ou le n’importe quoi. Des services comme la mesure de l’influence qui, à ce jour, n’est pas mesurable, le calcul du ROI (retour sur investissement) au bout de quelques mois alors qu’un bon résultat sur les médias sociaux demande beaucoup de temps, d’engagement et d’efforts.

3. L’utilité des médias sociaux: de plus en plus de personnes recourent à l’information en ligne voire directement sur les médias sociaux (blogs, sites de presse, réseaux sociaux…). Récemment, une étude a révélé que le New York Times avait plus de followers sur Twitter que d’abonnés papier. C’est un tournant pour la presse papier et pour l’usage de ces nouveaux médias.

4. « E-réputation », bankable plus que jamais: 2010 a vu aussi la « fashionisation » du terme e-réputation. De nouveaux acteurs trouvent leur place sur le marché. Que ce soit de nouveaux éditeurs, d’anciennes agences de communication ou encore des pure players, l’e-réputation est entrée au cœur de toutes les prestations d’études et de conseil. Malheureusement, on y trouve des amateurs qui se faufilent sur le marché et vendent du leurre. Qui sait, peut être qu’en 2011, le marché atteindra sa maturité et s’auto-régulera!

5. De nouveaux « habitus sociaux »: 2010 a été l’année de l’usage du mobile. La généralisation des smartphones qui offrent la possibilité aux utilisateurs de se connecter à leurs réseaux favoris en ligne via leur téléphone portable a changé les mœurs et contribué au plébiscite de réseaux grands publics tels que Facebook, Twitter, ou encore Groupon qui permet de recommander directement à son entourage des « deals » ou bonnes affaires. La commercialisation de tablettes (IPAD et autres) a consolidé ces usages.

Aussi, on note que cette année a connu la socialisation massive des sites et des blogs avec l’introduction des fonctions de partages (comme le tweet button pour Twitter  ou le like button pour Facebook) permettant aux internautes de relayer facilement et rapidement le contenu de leur choix à leur réseau présent sur d’autres plateformes.

Notre avis est devenu une donnée marchande de nos jours. Avec le nombre d’avis et de likes recensé sur Twitter & Facebook, les marques ont trouvé un terrain vierge où elles peuvent tester l’idée d’un produit avant de le commercialiser. Cette pratique fait le bonheur des plateformes qui hébergent ces contenus qui en tirent  profit avec l’intégration de la publicité. Cela a permit de transposer des pratiques existantes depuis quelques années sur le web comme le e-commerce qui commence à se généraliser sur les médias sociaux et devient le social commerce ou le social shopping.

On voit même des marques qui, pour attirer l’attention de leur communauté en ligne (clients, concurrents, partenaires, investisseurs…) et montrer la réelle valeur de leur marque, n’hésitent pas à déployer tous les moyens nécessaires pour provoquer du buzz, même du bad buzz. C’était le cas de GAP avec le changement de son logo, ou encore récemment de Yahoo avec l’annonce de la fermeture de Delicious avant de s’ouvrir à l’idée d’un éventuel rachat qui rendra le service de bookmarking plus compétitif.

Notre emplacement est- il aussi important? Avec Foursquare ou encore Facebook places nous n’avons plus de secrets les uns pour les autres. La géolocalisation commence à peine à émerger et tracer avec elle de nouvelles trajectoires, qu’il est relativement tôt d’analyser.

A suivre en 2011

Voici une time line qui résume le paysage du web social de ces 10 dernière années. Elle reprend les principaux supports des médias sociaux et la date de leur lancement sur le marché. Cette chronologie nous donne une vision d’ensemble du début de la « socialisation » du web.

1. La consolidation des usages pour certains, le début d’assimilation pour d’autres: comme le montre la time line ci-dessus, depuis 2006, c’est la frénésie des outils et des usages. L’instantanéité des échanges et la grande vitesse qui régule ce trafic ne facilitent pas l’apprentissage de l’utilisateur moyen qui veut s’initier au web social.

Tandis que certains deviennent des « gourous » en la matière, d’autres surfent entre le furtif et l’incompréhensible. L’écart se creusera de plus en plus en 2011.

2. Des entités plus responsables de leur image en ligne: les entreprises qui ont déjà commencé en 2010 à utiliser et maîtriser les médias sociaux se verront adopter une approche plus globale des médias sociaux en les associant dans les process internes de l’entreprise:  stratégie, marketing, RH, gestion de crise…

3. Les entreprises/marques munies de politiques d’utilisation des médias sociaux: Bien que le sujet a été bien traité par les blogs anglophones et a fait le tour des réseaux sociaux, il n’a pas fait partie des préoccupations effectives de la majorité des entreprises en 2010. Avec seulement 29% des entreprises américaines, comme DELL, Starbucks ou Ford leaders dans le domaine,  adopter une charte des médias sociaux en interne avec des règles spécifiques d’engagement sur les médias sociaux et des règles de communication pour ses employés sera de rigueur en 2011.

Pour le cas de la France, rares sont les entreprises qui commencent dans le social media en adoptant une charte en interne établissant leur manière de considérer les médias sociaux et d’y participer. Mais comme l’a été le monitoring en 2009, c’est un sujet auquel elles vont se confronter tôt ou tard.

4. L’importance des médias sociaux en politique: On l’a vu aux USA en 2008 avec la campagne présidentielle de Barack Obama, on le vivra plus intensément en 2011, en amont des élections présidentielles prévues en 2012 aux USA et en France.

Les médias sociaux deviendront le terrain de communication et de propagande des acteurs politiques. En 2010, les internautes ont exprimé de plus en plus leurs avis et opinions sur les plateformes sociales. Les politiques l’ont bien saisi. C’est un nouveau terrain de présence et de communication qui s’offre à eux.

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A vous de me dire ce que vous avez pensé du web social en 2010, en France, outre atlantique, wherever, you’re welcome!

Crédits image de garde: http://www.flickr.com/photos/il6amo7aq8/4208114224/#/

Je viens de découvrir  cette semaine Kurrently en lisant l’article de Penn OLSON.

En le testant, voici mes impressions:

Fonctionnalités clés:

L’outil a la possibilité de remonter les messages postés sur Twitter et Facebook sur une thématique ou un sujet donnés, en temps réel et en un clic. Un moyen efficace pour surveiller et observer l’écho et l’étendue d’un buzz qui nait généralement des deux plateformes conversationnelles les plus utilisées par les internautes. Read More →

Dans un contexte financier de doute et de suspicion, quelle est la présence des banques françaises sur les médias sociaux?

Avant l’effondrement d’une des plus grandes banques mondiales en septembre 2008, presque aucune banque française n’était présente sur les médias sociaux. Depuis, les banques se voient de plus en plus arborer l’écusson « Web Social« .


Où sont présentes les banques françaises et comment?

Dans mon approche, je me suis focalisée sur la présence des banques françaises sur Twitter, Facebook et les sites collaboratifs/participatifs et/ou blogs d’entreprises initiés par l’entreprise, en optant pour une répartition :

  • Banques « traditionnelles » : Société Générale, BNP Paribas, La Banque Postale, Caisse d’épargne, Crédit Agricole
  • Banques en ligne : Boursorama, Monabanq, Fortuneo, BForBank, CortalConsors.

L’objectif est de comprendre la stratégie de communication des banques françaises sur le web social et le choix de leur positionnement. Read More →

Vous trouverez dans ce billet, comme chaque Vendredi, notre sélection d’articles de blogs pour la semaine 49. Vous remarquerez une dominance des outils (47 références) et des articles traitant de Facebook et de ses usages.

Citation de la semaine : « Réputation ! réputation ! réputation ! Oh ! j’ai perdu ma réputation ! J’ai perdu la partie immortelle de moi-même, et ce qui reste est bestial ! » Paroles de Cassio dans la pièce Othello de William Shakespeare. Read More →