Responsability By PaDumBumPsh

Le social media management est l’une des pratiques les plus passionnantes. Certains la cantonnent au community management d’autres l’étendent au social media marketing.

Je vous propose de vous préter avec moi à cet exercice de vulgarisation du Social Media Management qui selon moi repose sur 4 points essentiels représentés dans le schéma ci-dessous:

Le management des espaces numériques: ce point repose avant tout sur le choix des médias sociaux où la personne ou la marque veut construire ses profils sociaux. Gérer sa présence sur un réseau professionnel comme LinkedIn ne se fait pas de la même manière que sur un réseau social « grand public » comme Facebook.  Cette étape est nécessaire dans la construction de son identité numérique. Ensuite, il serait facile de développer et gérer sa présence sur ces profils sociaux de manière plus ciblée.

Le management des contenus publiés sur les espaces numériques: ce point permet de rappeler qu’à chaque canal sa propre communication. On ne communique pas sur son blog comme on communique sur Twitter , sur Facebook et encore moins via une plateforme vidéo comme Youtube. Le langage social requiert la personnalisation de contenus pour une communication ciblée et par conséquent réussie. Cette étape permet de bâtir et façonner son image numérique.

Le management de communautés: ce point permet de confronter l’identité et l’image construites avec les personnes présentes sur le terrain des médias sociaux et trouver votre place parmi eux. Ces personnes forment, selon leurs domaines d’expertises et d’intérêts des communautés animées par divers besoins. L’exercice consiste à trouver ce que vous pouvez leur apporter et ce qu’ils peuvent vous apporter en retour. Créez, partagez, diffusez (avec précaution) autour de votre domaine d’activité, sans tomber dans la communication à sens unique centrée autour de votre marque personnelle, de vos produits et services. C’est ainsi que vous pouvez jouir de votre réputation et la faire prospérer.

- Le management de crises: ce point est primordial.  Aucune entreprise n’est à l’abri d’une information négative qui circule à son encontre dans son environnement numérique. Qu’elle soit avérée, fausse ou tronquée, une information négative peut faire voler en éclat tous les efforts réalisés sur les canaux de communication où l’entreprise (ou personne) est présente. Dans ces cas de figure, il faut agir vite afin de contenir la propagation de l’information nuisible. Protéger les acquis et les efforts entrepris est la base d’une bonne gestion de crise.

Avez vous été séduit par cet exercice? Partagez vous mon approche du social media management?

Crédits photo de garde http://www.flickr.com/photos/36498826@N02/4586821590/

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Ce billet s’adresse aux personnes qui font de la veille quotidienne à l’aide des outils gratuits. Ils trouveront dans les outils listés un bon moyen pour optimiser leurs activités quotidiennes de recherche d’information. Les quatre premiers sont des extensions Firefox, le cinquième est une application accessible en ligne.

Veillez bien ;)

NaviCrawler : à mi chemin entre un crawler automatique et une navigation manuelle, cet outil est l’idéal pour constituer un corpus thématique. Doté d’options intéressantes, NaviCrawler permet une exploration rapide des pages web et la constitution de listes d’URLS. Sa fonction d’export permet de visualiser sous forme de graphe (dans Gephi par exemple)  les pages retenues à l’issue de l’exploration.
TimmyMiner : est le complément de NaviCrawler. Il effectue l’analyse textuelle de la page chargée pour indiquer la langue, les expressions récurrentes et leur nombre d’occurrence. A fur et à mesure de la constitution du corpus, TimmyMiner additionnera les expressions et les nombres d’occurrence. On pourra ainsi constituer, à l’aide de cet outil et NaviCrawler des corpus enrichis d’index personnels d’expressions. Bémol : TimmyMiner n’a pas été adapté à Firefox 3.6.
Yolink : permet de repérer rapidement l’information recherchée. Le slogan de l’outil « Oubliez CTRL + F » :). En effet, Yolink (cadre à gauche du navigateur) repère dans les résultats de recherche, les fragments de texte qui contiennent des mots clés et permet d’y accéder directement. Idéal pour la recherche de documents.
Cooloris : outil très pratique pour les recherches d’images et de vidéos sur Google. Affichés sous forme de mur, les résultats sont consultés rapidement dans une vue unique.
TouchGraph : outil d’exploration des liens entre les ressources web. Basé sur Java (pré-requis), cet outil permet de révéler rapidement pour un site donné les liens sortants avec les autres sites. Très utile pour la veille concurrentielle.

==> Connaissez-vous d’autres outils qui pourraient compléter cette liste ?

D’autres ressources en ligne

Digital Methods Tool Database

Top Visual Search Engines – The Most Interesting Ways to Visually Explore Search Engine Results

Top 7 Semantic Search Engines As An Alternative To Google

10 Web Tools To Try Out Sentiment Search & Feel the Pulse

Row Feeder : Social Media Monitoring

12 Inspiring Visual Search Engines

Diaspora

Comment concilier libre activité dans les réseaux sociaux, protection et contrôle des données personnelles, et droit à l’oubli : adopter l’application réseau social DIASPORA*.

DIASPORA* est une application à installer sur son ordinateur, libre d’accès sous licence AGPL, destinée à favoriser les échanges de données entre les internautes dans une sphère privée. DIASPORA* exploite le système d’échange PeerToPeer pour permettre l’échange des messages et des fichiers. Ainsi, les données échangées entre internautes seront stockées au niveau de leurs ordinateurs et éviter ainsi qu’elles soient stockées au niveau d’un serveur central (à l’instar de Facebook). Les données personnelles, par conséquent, ne seront ni utilisées à des fins commerciales ou autres, ni indexées par les moteurs de recherches.

La première version de DIASPORA sera publique demain, mercredi 15 Septembre et d’autres versions riches en fonctionnalités intéressantes suivront par la suite. Ci-dessous, une vidéo qui met en avant la version pré-alpha du projet.

Diaspora Message Propagation (pre-alpha!) from daniel grippi on Vimeo.

A l’origine du projet, quatre étudiants américains : Daniel Grippi, Maxwell Salzberg, Raphael Sofaer et Ilya Zhitomirskiy. Voici la vidéo où ils expliquent clairement et brièvement DIASPORA*

Diaspora: Personally Controlled, Do-It-All, Distributed Open-Source Social Network from daniel grippi on Vimeo.

A demain pour découvrir l’outil en détail!

Pour en savoir plus sur le projet : Join Diaspora.

Article Source : Diaspora, le Facebook de demain ?

Guide_Face_To_Face

A l’occasion du premier anniversaire du Digital Reputation Blog, nous avons initié deux projets collaboratifs d’édition de 2 guides pratiques de l’e-réputation à l’usage des individus et à l’usage des entreprises.

Notre objectif a été de réunir le maximum de ressources autour du sujet de l’e-réputation et de répondre aux questions suivantes:

Pour les individus Pour les entreprises
1- De quoi parle-t-on ? L’internet, le web, le web social, l’e-réputation
2- Comment construire son identité numérique?
3- Comment gérer sa présence en ligne?
4- Comment protéger son image/sa réputation?
5- Comment tirer le meilleur parti du web?
1- De qui parle- t-on ? L’internet, le web, le web social, l’e-réputation
2- Quels enjeux (Opportunités, menaces) pour les entreprises dans le web social ?
3- Comment adapter les valeurs de l’entreprise aux valeurs du web social
4- Quels sont les dispositifs nécessaires pour mettre en œuvre la stratégie « web social » ?
5- Comment mesurer l’ e-réputation de l’entreprise?
6- Comment mesurer le retour sur Investissement dans le web social?

Diverses options pour consulter et télécharger les guides.

Guide Pratique de l’E-Réputation à l’usage des individus
Guide Pratique de l’E-Réputation à l’usage des entreprises

Si vous n’arrivez à accéder aux guides pour une quelconque raison, merci de nous laisser un commentaire ou nous contacter ici et nous vous enverrons les supports en retour.

N’hésitez pas à l’issue de votre lecture à nous faire part de vos retours, commentaires et critiques.

Bonne lecture!

google-chrome-apps

Dans mon précédent billet du même titre, j’ai parlé des risques de sécurité liés à l’utilisation de certains services Google dont le service de recherche et l’historique de recherches. Là, je vous parle du service Google Profiles et un autre genre de risques.

Fonctionnalités du service

Google profile, permet à ceux qui disposent d’un compte Google, de renseigner leurs informations personnelles et disposer ainsi d’un profil publique. Une sorte de carte visite numérique : nom, prénom, ville, texte de présentation et surtout les profils sociaux (twitter, blogger, facebook, etc.). A ce stade, il n’y a pas de risque. L’accès au service est sécurisé et se fait via HTTPS.

Toutefois, deux communications de Google m’ont alerté sur les risques inhérents à ce service. La première est la déclaration d’Eric Schimdt, PDG de Google dans THE Wall Street Journal, « we know roughly who you are, roughly what you care about, roughly who your friends are » [Traduction : Nous savons grosso modo qui vous êtes, qui sont vos amis ].

La deuxième est une vidéo sur la nouvelle option du service de recherche « Google Social Search ».

Cette vidéo nous apprend, qu’avec cette nouvelle option « Google Social Search », les résultats de recherche Google contiendront en plus, les contenus produits par nos connaissances à travers les réseaux et plateformes sociales qui correspondent à la recherche.

En détail, Je reprends l’exemple de la vidéo :

  • Je dispose d’un profil Google et je prépare mon voyage à Zurich
  • Je fais ma recherche Google avec mot clé « Zurich »
  • Je retrouve les résultats de recherches standard
  • Je dispose également du contenu de mes connaissances (social circle) : parcours de voyages, photos, appréciations, commentaires…

La fonctionnalité est à la fois rassurante et pratique : en un clic, j’apprends qui de mes connaissances a déjà vécu l’expérience que je m’apprête à vivre, son ressenti et comment il/elle peut m’aider.

Ce qui n’est pas rassurant, est que Google stocke (c’est moi qui le dis)

  • la liste de mes connaissances
  • mon historique de recherche
  • les contenus qui ont suscité mon intérêt
  • les affinités qui je vais développer avec mes connaissances (résultats de mes actions)
  • Et bien d’autres informations déduites des 4 premières occurrences

On retrouve dans cette liste, tout ou presque, le sens de la déclaration ci-dessus d’Eric Schmidt PDG de Google.

Le Dilemme Google

Le dilemme auquel je me confronte chaque jour : je ne peux pas vivre pleinement mon expérience du Web avec Google, ni sans Google.

Comment faire alors ? Personnellement, je restreins au minimum mon utilisation des produits Google. Aussi, j’évite d’être connecté à mon compte Google quand j’utilise le moteur de recherche.

Partagez-vous mes points de vues ? Ou bien pensez-vous totalement le contraire ?

kgbpeople

Quand Apple dit « FaceTime »… moi je dis « InfoTime »!

Nous vivons dans un contexte d’infobésité où l’accès à l’information de qualité recherchée relève du chemin du combattant.

Dans ma quête sur le web, à la recherche d’outils gratuits pour compléter les outils payants que j’utilise, j’ai découvert  KGB people. Un outil gratuit qui m’a été utile dans mes recherches d’informations sur Internet et le web social.

Fonctionnalités de l’outil

KGB people permet (en entrant le Nom + Prénom d’une personne) de remonter des informations trouvées à la fois sur les moteurs de recherche tel que Google, Yahoo, mais aussi sur certains médias sociaux (plateformes de blogs comme Blogger et Typepad, Twitter, réseaux sociaux tel que Facebook, LinkedIn, et autres plateformes de partage de contenus comme Youtube et Flickr). On peut également accéder aux sites de news et à des documents PDF relatifs à la personne ou à l’organisation que l’on recherche.

Il couvre une multitude de supports numériques, ce qui donne une vision d’ensemble sur la présence numérique de la personne, objet de la recherche. Simple et intuitif, il permet de surfer de manière agile sur les résultats de recherche. Il offre aussi la possibilité de paramétrer une alerte avec les mots clés que l’on veut suivre.

Voici un screenshot d’une recherche avec mon nom/prénom. Mon compte twitter n’est pas remonté dans les résultats de recherche vu qu’il est privé (l’un des rares privilèges qui reste pour décider soi même de ce qui est publié ou non ;) ).

 

L’outil permet aussi de faire des recherches sur une entreprise et d’affiner la requête  en choisissant la localité géographique de ladite entreprise. Cela s’avère très utile en amont du processus de veille. Il permet d’avoir une vision globale (mais non exhaustive) sur la présence d’une entreprise/ marque sur les médias sociaux. Hélas, il ne permet pas de paramétrer une alerte pour les entreprises!

Vous pouvez switcher entre les deux boutons « Company search » ou « People Search » selon votre besoin.

Qui est derrière cet outil?

KGP People appartient à l’entreprise KGB spécialisée dans la production de réponses aux utilisateurs. Elle est présente en France par le numéro 118218 et développe le même concept dans d’autres pays. KGB est aussi connu pour ses services de réponses textuelles (kgbkgb/kgb answers) et d’achats promotionnels collectifs (kgb deals). Son business modèle se résume ainsi : apporter les réponses aux questions posées par les clients.

Et vous en testant KGB People, vous en pensez quoi?

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Tout a commencé le 18 Août 2009 quand @Gautierbarbe a annoncé via Twitter, le lancement de notre blog suite à ses échanges avec @Amalbel. Rapidement, dans la même journée, des commentaires d’encouragement sur Twitter et sur le blog ont fusé, l’élan était donné et l’aventure commença… Eh oui, il ne faut jamais sous estimer le pouvoir d’un bon veilleur ;)

Depuis, nous avons produit 74 billets, traitant du concept d’E-réputation et des sujets connexes, du point de vue pédagogique et pratique, qui ont engendré 385 commentaires y compris les tweets et les citations sur les autres blogs.

Au sein de la communauté veille et E-Réputation qui fédère des acteurs et des observateurs du domaine, nous avons vécu des expériences diverses par le biais d’interactions sur Twitter, Skype et autres réseaux sociaux, des rencontres IRL (In Real Life) comme dans les mémoriaux VeilleLab, Salons, projets collaboratifs, mais aussi à travers des billets qui ont fait du « BUZZ » notamment ceux consacrés aux sélections d’outils. Ces billets ont beaucoup intéressé nos lecteurs, les ont partagé à leur tour ce qui a engendré du trafic et augmenté la notoriété de notre blog.

Ces 12 derniers mois, nous avons concrétisé nos ambitions premières grâce à notre labeur mais aussi grâce à toutes les personnes avec lesquelles nous avons échangé via internet (commentaires sur notre blog ou ailleurs, interactions sur les réseaux sociaux ou par e-mail…) ou en IRL.

Nous remercions du fond du cœur toutes ces personnes. Surtout que le blog a été un bon levier pour nos carrières professionnelles.

Pour toutes ces raisons et parce qu’on vit avec passion tout ce que l’on entreprend, nous continuons notre aventure du Digital Reputation Blog avec beaucoup de confiance et d’envie. Nous prévoyons d’initier et de participer à des projets collaboratifs et mettre en avant davantage les bonnes pratiques en matière d’E-réputation.

Nous serons à la fois critiques et observateurs, acteurs et créateurs.

Que la saison 2010 – 2011 soit une année de succès pour tous les professionnels de la veille et de l’E-Réputation.

Restez avec nous :)