MEDIATOR-DigitalReputationBlog-Mai2011-2

MEDIATOR, le médicament du laboratoire SERVIER sème la polémique entre les différents acteurs du corps médical, les pouvoirs publics mais aussi les nombreuses victimes présumées de ce médicament.

A l’aube d’une mise en place par l’Etat d’un système d’indemnisation des victimes, il est plus qu’intéressant d’observer et de suivre les sujets de conversations qui parlent du MEDIATOR sur les médias sociaux.

Question de départ : quels sont les sujets de conversations autour du MEDIATOR sur le web social au cours du mois de mai 2011?

Objectif de l’étude : réaliser une note mensuelle remontant les principaux sujets de conversations autour du MEDIATOR sur les blogs, forums, Twitter et Facebook ainsi que le détail des répartitions des conversations par média.

La gestion d’une crise sanitaire sur les médias sociaux

En pleine crise sanitaire, une partie du débat se porte sur les médias sociaux où les personnes non seulement commentent souvent l’actualité mais également sont à la recherche de réponses et de clarifications.

Et vu que l’Etat a créé un fonds d’indemnisation des victimes : est ce qu’il ne pourrait pas créer une cellule de Community Management destinée à répondre aux questionnements des internautes, les orienter et clarifier les sujets ?

Ceci n’est pas seulement valable pour l’Etat, il est aussi valable pour tous les acteurs qui sont impliqués dans cette affaire publique.

N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques, questionnements ou compléments. Nous y gagnerons tous à échanger et partager.

FrontPage_Livre Blanc Docteur Tweety

A l’occasion de la préparation de la parution du livre blanc de Docteur Tweety solution de veille pro, j’ai eu le plaisir de rencontrer et d’échanger avec Joël Chaudy, le concepteur et développeur de cet outil de gestion de réputation sur Twitter.

Brand Your self:

Joël CHAUDY

Dirigeant de la société JConseil | Consultant-formateur indépendant en e-Réputation et Community management.

Concepteur et développeur de Docteur Tweety (moteur de recherche et solution de veille en T-réputation).

18 ans d’expérience chez Microsoft France : Responsable de la veille/e-Réputation <- Responsable de la relation avec les communautés d’experts/utilisateur <- Responsable du site du support technique en ligne <- Support technique sur les outils de développement.

Joël, comment t’es venue l’idée de développer et lancer Docteur Tweety ?

Comme je l’ai dit précédemment à Aref, l’idée de développer Docteur Tweety est venue à la fois d’un besoin né des discussions avec mes collaborateurs de l’époque mais aussi de la volonté de relever un défi suite à un pari qui m’a été lancé. Par la suite, je me suis retrouvé animé de questions sur le développement web. Ce qui m’a motivé à y investir tant d’énergie, c’est qu’il existe de très nombreux services et outils sur Twitter mais je n’en ai pas trouvé un qui permette de réellement faire de la veille, de vulgariser l’usage de Twitter, d’optimiser la gestion de son compte, de voir la résonance d’un tweet, de faire de l’analyse comparative et bien plus encore !

Aujourd’hui quel modèle économique veux-tu donner à Docteur Tweety et quel sera sa cible?

Aujourd’hui, la solution de veille est le modèle économique que je veux donner de cet outil. Le moteur de recherche gratuit Docteur Tweety est une manière de présenter un premier niveau de service de veille. La solution de veille professionnelle Docteur Tweety exploite le même contenu que le moteur de recherche mais au lieu d’être sur 15 jours elle est sur trois mois et regorge de fonctionnalités comme par exemple suivre rétroactivement une campagne marketing, benchmarking des concurrents, graphes d’évolution des tendances, gestion d’une crise, analyse de partage d’un lien, synchronisation d’un compte Twitter pour engager la relation, etc.

Elle permet aussi de contextualiser les recherches selon des listes Twitter, précédemment triées et sélectionnées.

Avec toutes ces fonctionnalités analytiques, la solution de veille pro Docteur Tweety est destinée aux marques, aux agences de communication et aux Community Managers (en entreprise ou en Free lance) désireux de voir qui twitte le plus en français sur un sujet donné, quels sont les sujets les plus partagés ou commentés, comment mieux gérer un compte Twitter, les classements des TOP hashtags/URLs/Cités/Influenceurs sur un sujet et un intervalle de temps donné, etc.

Et Qu’est ce que T-Health24 pour la solution de veille Docteur Tweety?

T-Health24 est un outil barométrique, gratuit, sur l’activité de la twitosphère francophone sur les dernières 24h. Il permet de faire de la veille sur Twitter en donnant le Top20 des indicateurs clés : hashtags les plus utilisés, urls les plus partagées, personnes les plus citées, personnes les plus actives, personnes les plus sociables, personnes les plus influentes.

T-Health24 présente également des indicateurs comme le nombre de tweets/minute, un indice d’activité, un indice de hashtag, un indice de conversation et un indice de partage. Le plus inédit sans doute réside dans la représentation de l’activité de la twittosphère sous forme d’un thermomètre !

T-Health24 permet de découvrir un certain nombre des possibilités proposées par Docteur Tweety – Solution de veille sous forme d’un tableau de bord.

Alors pourquoi l’idée d’un livre blanc sur la solution de veille Docteur Tweety ?

Un livre blanc sur la solution de veille Docteur Tweety est une manière de faire découvrir les possibilités de la solution sous un angle didactique et nouveau. Aujourd’hui, pour savoir si cette solution répond à vos besoins ou ce qu’elle vous permettait de faire, vous pouvez demander à une personne qui l’utilise déjà, créer un compte de test gratuit pendant 10 jours, nous demander de venir vous faire une présentation,… Ce livre blanc permet d’apprécier l’outil au travers un cas concret en dévoilant fonction par fonction.

Joël, tu es avant tout un consultant-formateur indépendant en e-Réputation et Community management, quel est ton retour d’expérience du degré de connaissance et de maturité de certaines entreprises (grandes ou PME) du web social?

Par expérience, toutes les grandes entreprises et la plupart des PME n’ont pas encore une stratégie digitale s’appuyant sur le web social. Il a déjà souvent fort à faire pour coordonner la communication de la marque et la valorisation des produits sur le site institutionnel. Le web social est considéré comme important mais complexe et surtout risqué. Cela s’explique par le fait que les enjeux ne sont pas clairs. Fort de ce constat, j’ai dressé, par rapport à ma propre expérience, les menaces et les opportunités que je présente notamment dans une des formations que je délivre en entreprise ou lors de mes missions de conseil.

Cela suscite en général beaucoup de questionnement et permet aux dirigeants de comprendre l’importance du web social tout en ayant conscience des impératifs auxquelles leur entreprise doit faire face.

Il y a à mon avis aujourd’hui plus d’entreprises qui tentent de tirer partie du web social sans faire de la veille ni de community management. Ces entreprises se contentent d’être plus présentes dans le web social en ouvrant par exemple un blog d’entreprise, des comptes twitter corporate, des pages Facebook. Ces entreprises négligent l’importance de la dimension participative du web social au-delà de ses propres espaces d’échanges et de partage. En effet, votre e-Réputation ne sera pas la même si vous allez en plus répondre dans les web forums tiers au travers vos collaborateur experts, commenter des articles de blogueurs, retweeter des messages, animer une communautés d’experts ou d’utilisateurs, etc.

Les entreprises ne perçoivent pas toujours l’évolution de l’Internet depuis ses débuts: Internet -> Web -> Web 2.0 -> Web Social -> e-Réputation.

Pour aider les entreprises à mieux appréhender le web social je leur conseille les étapes suivantes :

•        Définir des objectifs clairs en cohérence avec votre stratégie d’entreprise

•        Choisir vos communautés

•        Détecter les leaders d’opinion

•        Devenir un acteur, contributeur au-delà de votre présence au travers un site institutionnel

•        Observer votre environnement: concurrents, clients, marchés sur les médias sociaux

•        Rédiger une charte d’entreprise 2.0

•        Engager un Community Manager

En tant que développeur et entrepreneur du web, quel avenir et perspectives vois-tu dans ce domaine pour les prochaines années?

L’internet est un espace de rêve pour les développeurs, qui comme moi, veulent s’exprimer en apportant de la valeur aux utilisateurs et aux entreprises. Il y aura toujours de nombreuses applications à créer dérivées par exemple des services et outils collaboratifs. La difficulté reste et restera la commercialisation des services/applications web payant(e)s dans le sens où Internet rime le plus souvent avec la gratuité des services proposés dans l’esprit des internautes. Le challenge est de trouver des services uniques et indispensables. Mon expérience d’entrepreneur du web, au travers Docteur Tweety en parallèle de mon activité de conseil, est très enrichissante car elle me permet de mesurer encore plus l’importance des conseils que j’apporte à mes clients en matière de stratégie en e-Réputation ou autour du web social en général.

Nous ne sommes qu’au début d’une grande révolution des usages grâce notamment au principe du « cloud computing » qui propose, dans une certaine mesure, un équivalent de l’« AppStore » du net.

En tout cas ça a été un échange constructif avec Joël. C’est avec plaisir que j’ai feuilleté le LIVRE BLANC – Gérez votre présence sur Twitter et suivez votre T-Réputation que vous pouvez désormais télécharger ici.

Vos remarques et retours sont les bienvenus !

images

Il serait trop beau si on pouvait nettoyer les données web à notre guise, surtout celles qui dérangent. J’entends par nettoyer: supprimer toute trace en ligne. Plus possible d’accéder à la ressource qui dérange ni directement( erreur 404) ni par moteur de recherche.

Hélas, la majorité des entreprises qui surfent sur cette tendance du marché de la gestion de l’image numérique, et qui proposent des prestations pour « nettoyage les données du net » oublient juste de mentionner sur leurs sites que des fois il n’est pas possible de faire disparaître les données qui dérangent.

Pour les personnes/structures qui ont l’intention de s’adresser à ce genre d’entreprises de « nettoyage de données du net », sachez qu’il faut distinguer deux sortes d’obligations de prestations :

  • Obligation de moyens : l’entreprise de nettoyage s’engage à mettre œuvre les moyens nécessaires pour faire disparaître les données qui dérangent. Toutefois, si l’objectif n’est pas atteint, les frais ne sont pas remboursés.
  • Obligation de résultats : l’entreprise s’engage également à mettre en œuvre les moyens nécessaires pour faire disparaître les données qui dérangent. Si l’objectif n’est pas atteint, l’entreprise rembourse les frais avancés par le client.

Comment nettoyer les données du net?
Le nettoyage de données se décline en deux actions complémentaires:

  1. Nettoyage des données à la source : par la force de la loi, il est possible de nettoyer la ressource qui dérange. Pour ce faire, la CNIL met à disposition un courrier type à adresser au webmaster qui gère le site qui héberge les données qui dérangent.
  2. Nettoyage des données dans les moteurs de recherche : une fois la ressource supprimée, il faudra s’adresser aux moteurs de recherches (ex : Google) pour demander de ne plus indexer la dite ressource.

Quoi faire s’il n’est pas possible de nettoyer les données du net?

Si par la force de la loi, il n’est pas possible de supprimer la ressource qui dérange, ou bien malgré les sollicitations, le propriétaire du site ne tient pas à supprimer la mention négative, il est possible de minimiser l’impact de cette mention négative afin de préserver votre réputation en ligne.

En effet, l’accès au web est généralement réalisé via les moteurs de recherche. Si la mention négative est présente à la 5ème /10ème page des moteurs de recherche (50ème/100ème positions dans les résultats), alors il y a peu de chances que des gens tombent sur la mention négative.

Dans le cas contraire, il faudra s’en préoccuper et reléguer la mention négative aux 50ème/100ème positions dans les résultats des moteurs de recherches. Pour ce faire : création de contenu.

La création de contenu est une démarche à la fois complexe et volontariste

  • Complexe : car il faudra nécessairement créer divers médias sociaux et trouver le moyen de lier ces médias afin d’influencer le classement des moteurs de recherches. Selon le secteur d’activité, l’objet de la mention négative, certains médias seront plus appropriés que d’autres.
  • Volontariste : parce que la création de contenu en vue d’occulter des données qui dérangent est une démarche qui s’inscrit dans le temps. Il faut compter des semaines pour voir son contenu indexé convenablement. Aussi, la qualité du contenu est primordiale. Un contenu qui n’est pas relayé sera difficilement positionné par les moteurs de recherche dans les premiers résultats. A éviter : les copier/coller (duplication du contenu) et l’insertion des mots clés à tout va.

Mot de la fin

Le meilleur moyen pour éviter les tracas du « nettoyage des données sur le net » est la prévention : contrôler les données qu’on diffuse et veiller sur les données diffusées à notre sujet.
Pour certaines professions, la prévention passera par une présence effective et une diffusion de contenu régulière et soignée sur internet.
C’est tout pour moi, à vous la parole :-)

Plan

La planification de stratégies et de plan d’actions sur le web social devient une étape primordiale pour une entreprise qui veut bien exploiter sa communication sur ces nouveaux territoires. Cependant, pour bien réussir ce pari, il y a quelques règles de base à respecter.

Se poser les bonnes questions

Ceci vous permettra d’établir, de manière claire, vos besoins et objectifs par rapport à l’univers conversationnel qui vous entoure. Toutes les entreprises n’ont pas besoin d’être présentes sur les médias sociaux, c’est peut être votre cas. Les médias sociaux sont avant tout des conversations à écouter, à produire et à gérer, donc si vous n’en voyez pas l’utilité n’y allez surtout pas!

1. Qu’est ce que vont vous procurer les médias sociaux? La réponse à cette question est au cas par cas. A chaque entreprise, ses besoins et ses objectifs. Ceci dit, si vous n’êtes pas présents sur les médias sociaux, vous pouvez juste en écoutant ce qui ce dit sur vos produits et services, connaître leurs points forts et points faibles en vue de les améliorer. Si vous êtes déjà présents, vous aurez l’opportunité d’engager des discussions avec votre audience pour améliorer vos produits/services, innover et fidéliser.

2. En quoi les médias sociaux vous aideront à atteindre vos objectifs en interne? Que vos objectifs soient liés à la notoriété, à la vente, à la communication ou au recrutement, il faut bien les connaître afin de les décliner en orientations sur les médias sociaux que vous allez cibler.

Aujourd’hui, les décideurs qui se trouvent le plus confrontés aux problématiques du web social sont des DG, des responsables ventes, marketing, communication, RP 2.0 et RH. Je sais que les process en interne sont très cloisonnés mais pourquoi ne pas en parler à vos collaborateurs, peut être que vous vous ruminez les mêmes questions au fond.

3. Quels sont les moyens humains et matériels dont vous disposez? Si les médias sociaux ne demandent pas un investissement matériel de taille comme les médias traditionnels (Presse, TV, Radio), ils exigent néanmoins, de l’attention, de l’écoute et de l’égard. C’est ce qu’on appelle l’engagement. Avant de faire le pas vers le social, entourez vous des bonnes personnes en interne et selon votre budget, des bons spécialistes. Réussir sa posture conversationnelle nécessite avant tout de savoir ce qu’on a comme ressources et comme moyens, et de bien l’utiliser pour concrétiser ses objectifs.

Auditer votre image en ligne

Où on parle de vous? Qui parle de vous? Comment? A quel sujet?  C’est à ces questions auxquelles répond un audit d’image. Il vous permet d’éclairer l’environnement informationnel et conversationnel qui vous concerne et vous donne les clés d’une stratégie efficace sur les médias sociaux.

Pourquoi efficace? Parce qu’avec les résultats d’un bon audit d’image vous saurez dores et déjà où se trouvent les gens/communautés qui parlent de vous, quels sont les principaux sujets évoqués et quelle dimension réputationnelle est la plus impactée. Sur cette base, vos pourrez assoir votre stratégie conversationnelle et communautaire de manière réfléchie et ciblée.

Allier donc, la réalité de vos besoins et objectifs au pouls de votre image en ligne vous garantira un résultat meilleur dans la planification de votre stratégie et actions sur les médias sociaux.

Pour le reste, ne baissez jamais la garde. Restez toujours à l’écoute de votre marché en ligne, redoublez d’efforts dans votre engagement sur les espaces sociaux et avec les communautés avec lesquelles vous avez choisi d’être et armez vous de patience car c’est les plus tenaces et persévérants qui récoltent le plus de bénéfices.

A votre disposition bien sûr pour échanger. N’hésitez pas à me laisser vos commentaires.

Crédits image de garde: http://www.flickr.com/photos/plan1/4215830691/

Logo Telmi11

Le mardi 29 mars se tiendra à  Lille le forum Telmi’2011 sous le thème: Entreprise et e-réputation: indices, indicateurs, identité. J’aurais le plaisir d’y participer notamment à la table ronde de clôture sur le thème: indices, indicateurs, identité… jusqu’où va l’e-réputation?

Pour consulter le programme complet et la liste des intervenants c’est ici!

Si vous souhaitez venir débattre avec nous, vous pouvez vous inscrire gratuitement ici: www.forum-telmi.fr

Au plaisir de vous y rencontrer peut être ;)

Social Media Overlap- Social Media Policy

Dans mes perspectives pour l’année 2011, j’avais mis l’accent sur la consolidation des usages des médias sociaux au sein des entreprises. Je suis convaincue que les entités (entreprises, marques, institutions publiques, gouvernements…) décidées à entrer sur le terrain des médias sociaux et aussi se prémunir de ses dangers, doivent passer impérativement par l’élaboration de stratégies de présence, de communication et d’action sur ces nouveaux territoires.

Et comme je l’ai évoqué lors d’une récente interview, une stratégie (globale ou spécifique) efficace sur les médias sociaux doit aussi englober une politique ou charte des médias sociaux. Cette charte naît de l’historique et des valeurs de l’entité. Elle est réalisée en interne avec l’aide de prestataires expérimentés du terrain et devient, in fine, un guide de communication pour les collaborateurs proches ou lointains de l’entité, désireux se prononcer sur elle ou en son nom.

Cette action s’imbrique en amont de l’action sur le terrain des médias sociaux et doit figurer dans les préoccupations premières de chaque entité et bénéficier de l’intelligence et de l’effort collectifs de ses collaborateurs, ses premiers ambassadeurs.

Quel intérêt d’une politique/charte des médias sociaux pour une entité?

Avoir une charte des médias sociaux éclairera l’entité sur ses réels objectifs en ligne, sur la manière dont elle se voit et sur l’image qu’elle veut refléter. Elle servira aussi de ligne directrice des communications des employés, collaborateurs ou toute personne, dans le cercle proche de l’entité qui souhaite parler en son nom. C’est une sorte de code de conduite qui édicte les grandes règles de communication sur l’entité. C’est pour cela que la rédaction d’une telle charte doit être pilotée par des collaborateurs conscients à la fois des valeurs de l’entreprise et des challenges des médias sociaux.

L’intérêt de cette charte est aussi d’éclairer l’écosystème de l’entité sur ses valeurs et d’édicter certaines règles de transparence que certaines entités (entreprises et gouvernements) peinent à formuler.

Comment élaborer une politique/charte des médias sociaux?

Récemment, j’ai travaillé sur une charte d’utilisation des médias sociaux. Dans le cadre de mon intervention, j’ai réalisé la présentation ci-dessous afin de sensibiliser mes interlocuteurs d’une part, aux opportunités qui s’offrent aux entités dotées d’une charte des médias sociaux et d’autre part les éclairer sur les risques qui guettent celles qui n’ont pas encore fait ce choix.

Et vous? Voyez vous d’autres points à inclure dans une politique/ charte des médias sociaux?

En tout cas, je me tiens à votre disposition pour échanger ou collaborer de près ou de loin sur ce sujet!

Droits image de garde: http://www.flickr.com/photos/intersectionconsulting/4412472230/

DimRép

05/05/2011: Mise à jour du schéma « Dimensions réputationnelles de l’entreprise » qui passe de 5 à 7 dimensions. Merci @Phot’s et @Henri pour la qualité de notre échange dans les commentaires.

Mesurer et qualifier l’e-réputation de l’entreprise est un sujet qui intéresse de plus en plus les décideurs. En effet, le web est un espace de conversations sur les marques et un terrain de marketing pour les entreprises. Dans ce contexte, les managers d’entreprises ont besoin de jauger leur potentiel « image » en ligne et disposer d’indicateurs clés pour prendre des décisions, définir et ajuster leur plan d’action.

Comment jauger le potentiel « image » en ligne d’une entreprise?

L’image d’une entreprise, particulièrement en ligne, est un concept assez complexe. C’est la somme des avis, opinons et sentiments des internautes/consommateurs envers l’entreprise. Ces perceptions peuvent concerner différentes facettes de l’entreprise: produits et services, résultats financiers, politique de recrutement et RH, RSE (responsabilité sociale de l’entreprise)… Ainsi, une organisation n’a pas une seule mais plusieurs images qui forment sa réputation globale.

Plus concrètement, lors d’un récent audit d’image du marché des assurances en France, je me suis confrontée aux différentes images des entreprises concernées par l’audit que j’ai explicité dans ce schéma.

Plus en détail:

Type d’image Définition Exemples de sujets de conversations issus de l’audit
Image de marque Concerne l’aspect marketing de l’entreprise. C’est la perception des internautes/consommateurs sur les produits et services de l’entreprise. Augmentations des prix, Performance des produits, Couverture des risques, Proximité avec les clients, Délais de paiement…
Image financière Concerne la santé financière de l’entreprise. Il y va de sa crédibilité auprès des investisseurs et partenaires potentiels. Résultats trimestriels, Cours des actions en bourse…
Image employeur Concerne les percetions des internautes sur la capacité de l’entreprise à attirer les talents et à recruter des experts dans son domaine d’activité. La compétence, La diversité, L’entreprise jeune, Les campagnes de recrutement…
Image « entreprise responsable » Concerne le degrès d’engagement de l’entreprise auprès des citoyens. Campagnes de sensibilisations aux risques de la vie, Financement de projets citoyens et caritatifs, Sensibilisation au développement durable…
Image « entreprise communicante » Concerne l’impact de la notoriété et de la manière de communiquer de l’entreprise. Publicités innovantes, Sponsoring de grands évènements…
Image commerciale Concerne la responsabilité de l’entreprise avec son cercle commercial: fournisseurs, sous-traitants, prestataires et clients notamment dans le domaine du B2B. Partenariats, contrats,…
Image Corporate Concerne la notoriété et l’image des dirigeants et actionnaires d’une entreprise. Proximité avec des politiques, conflits d’intérêts…

J’aborderai ultérieurement les indicateurs clés à mettre en place pour veiller sur l’image et la notoriété de l’entreprise et aussi guider les décideurs dans leur plan d’action ;)

Trouvez vous qu’il y a d’autres facettes de l’entreprise à prendre en compte lors d’un audit d’image? Votre avis m’intéresse!