images

Il serait trop beau si on pouvait nettoyer les données web à notre guise, surtout celles qui dérangent. J’entends par nettoyer: supprimer toute trace en ligne. Plus possible d’accéder à la ressource qui dérange ni directement( erreur 404) ni par moteur de recherche.

Hélas, la majorité des entreprises qui surfent sur cette tendance du marché de la gestion de l’image numérique, et qui proposent des prestations pour « nettoyage les données du net » oublient juste de mentionner sur leurs sites que des fois il n’est pas possible de faire disparaître les données qui dérangent.

Pour les personnes/structures qui ont l’intention de s’adresser à ce genre d’entreprises de « nettoyage de données du net », sachez qu’il faut distinguer deux sortes d’obligations de prestations :

  • Obligation de moyens : l’entreprise de nettoyage s’engage à mettre œuvre les moyens nécessaires pour faire disparaître les données qui dérangent. Toutefois, si l’objectif n’est pas atteint, les frais ne sont pas remboursés.
  • Obligation de résultats : l’entreprise s’engage également à mettre en œuvre les moyens nécessaires pour faire disparaître les données qui dérangent. Si l’objectif n’est pas atteint, l’entreprise rembourse les frais avancés par le client.

Comment nettoyer les données du net?
Le nettoyage de données se décline en deux actions complémentaires:

  1. Nettoyage des données à la source : par la force de la loi, il est possible de nettoyer la ressource qui dérange. Pour ce faire, la CNIL met à disposition un courrier type à adresser au webmaster qui gère le site qui héberge les données qui dérangent.
  2. Nettoyage des données dans les moteurs de recherche : une fois la ressource supprimée, il faudra s’adresser aux moteurs de recherches (ex : Google) pour demander de ne plus indexer la dite ressource.

Quoi faire s’il n’est pas possible de nettoyer les données du net?

Si par la force de la loi, il n’est pas possible de supprimer la ressource qui dérange, ou bien malgré les sollicitations, le propriétaire du site ne tient pas à supprimer la mention négative, il est possible de minimiser l’impact de cette mention négative afin de préserver votre réputation en ligne.

En effet, l’accès au web est généralement réalisé via les moteurs de recherche. Si la mention négative est présente à la 5ème /10ème page des moteurs de recherche (50ème/100ème positions dans les résultats), alors il y a peu de chances que des gens tombent sur la mention négative.

Dans le cas contraire, il faudra s’en préoccuper et reléguer la mention négative aux 50ème/100ème positions dans les résultats des moteurs de recherches. Pour ce faire : création de contenu.

La création de contenu est une démarche à la fois complexe et volontariste

  • Complexe : car il faudra nécessairement créer divers médias sociaux et trouver le moyen de lier ces médias afin d’influencer le classement des moteurs de recherches. Selon le secteur d’activité, l’objet de la mention négative, certains médias seront plus appropriés que d’autres.
  • Volontariste : parce que la création de contenu en vue d’occulter des données qui dérangent est une démarche qui s’inscrit dans le temps. Il faut compter des semaines pour voir son contenu indexé convenablement. Aussi, la qualité du contenu est primordiale. Un contenu qui n’est pas relayé sera difficilement positionné par les moteurs de recherche dans les premiers résultats. A éviter : les copier/coller (duplication du contenu) et l’insertion des mots clés à tout va.

Mot de la fin

Le meilleur moyen pour éviter les tracas du « nettoyage des données sur le net » est la prévention : contrôler les données qu’on diffuse et veiller sur les données diffusées à notre sujet.
Pour certaines professions, la prévention passera par une présence effective et une diffusion de contenu régulière et soignée sur internet.
C’est tout pour moi, à vous la parole :-)

Guide_Face_To_Face

A l’occasion du premier anniversaire du Digital Reputation Blog, nous avons initié deux projets collaboratifs d’édition de 2 guides pratiques de l’e-réputation à l’usage des individus et à l’usage des entreprises.

Notre objectif a été de réunir le maximum de ressources autour du sujet de l’e-réputation et de répondre aux questions suivantes:

Pour les individus Pour les entreprises
1- De quoi parle-t-on ? L’internet, le web, le web social, l’e-réputation
2- Comment construire son identité numérique?
3- Comment gérer sa présence en ligne?
4- Comment protéger son image/sa réputation?
5- Comment tirer le meilleur parti du web?
1- De qui parle- t-on ? L’internet, le web, le web social, l’e-réputation
2- Quels enjeux (Opportunités, menaces) pour les entreprises dans le web social ?
3- Comment adapter les valeurs de l’entreprise aux valeurs du web social
4- Quels sont les dispositifs nécessaires pour mettre en œuvre la stratégie « web social » ?
5- Comment mesurer l’ e-réputation de l’entreprise?
6- Comment mesurer le retour sur Investissement dans le web social?

Diverses options pour consulter et télécharger les guides.

Guide Pratique de l’E-Réputation à l’usage des individus
Guide Pratique de l’E-Réputation à l’usage des entreprises

Si vous n’arrivez à accéder aux guides pour une quelconque raison, merci de nous laisser un commentaire ou nous contacter ici et nous vous enverrons les supports en retour.

N’hésitez pas à l’issue de votre lecture à nous faire part de vos retours, commentaires et critiques.

Bonne lecture!

google-is-evil5

Dans un précédent billet Homo Numericus : Je m’identifie, je diffuse et je gère ma réputation, @Amalbel et moi faisions référence au concept « Web Social Subjectif » sans nous attarder sur le sujet. Dans ce billet, je vais essayer de vous exposer mon approche de la Subjectivité du Web et particulièrement le Web Social. J’entends par Subjectivité du Web : la subjectivité des applications Web.

Définition de la « subjectivité » : Qui varie selon la personnalité, les principes et les goûts de chacun. La subjectivité est ainsi intrinsèquement humaine.

L’évolution du web indique le contraire. On assiste à une prolifération d’applications dédiées au grand public et aux entreprises (gratuites ou payantes) de « mesures qualitatives » : mesure de l’image en ligne, mesure de l’engagement, mesure de l’influence, mesure du taux de pénétration.

Aujourd’hui, les applications web 2.0 sont « apparemment » capables de tout mesurer, la plupart se consacrent à la mesure d’indicateurs Marketing. La liste des applications existantes est longue, je vous citera pour illustration : PageRank, Topsy, Klout, How Sociable, Engagementdb.

Read More →

Ce billet est le résultat d’un travail de réflexion profonde, alimenté et enrichi par des lectures variées. L’objectif de notre démarche a été, dans un premier temps, de structurer et formaliser nos connaissances du concept « Identité Numérique » au sens large (Individus et Entités) et de partager nos réflexions avec vous dans un deuxième temps.

On utilisera l’expression « Homo Numericus » pour désigner un individu ou une entité présents en ligne.

Notre constat: l’Homo Numericus passe par trois phases majeures : Naissance, Apprentissage et Épanouissement décrites dans le schéma ci dessous (Cliquez pour agrandir).

Read More →

Le 22 Août 2009, dans l’un des premiers billets de ce blog, Amine avait rédigé le billet: l’E-réputation: Mode d’emploi où il expliquait à qui s’adressait l’e-réputation avec un schéma qui spécifie les processus de surveillance et de management qui en découlent.

Aujourd’hui, je représente dans le schéma ci-dessous ma vision de l’e-réputation, qui à mon sens, s’appuie sur 5 piliers issus des processus de surveillance et de management.

1. Faire un bilan de mon image et de celle de mes concurrents

2. Veiller, écouter

3. Définir une stratégie  de présence et d’engagement

4. Bâtir mon identité et ma réputation numériques

5. Anticiper sur les situations de crises

Cette représentation de l’e-réputation s’applique, à mon avis, autant aux individus qu’aux entreprises.

Et vous lecteurs fidèles de ce blog, blogueurs et professionnels dans le domaine, qu’est ce que vous en dites ? Votre avis m’intéresse :-)

Au fil des billets du blog, nous avons insisté sur l’importance pour les entreprises, professions libérales ou individus de surveiller les médias sociaux. En effet, une telle démarche peut avoir plusieurs finalités: mesure des tendances en ligne du marché, études marketing, évaluation des stratégies de communication, gestion de la relation client, surveillance de l’image, etc.

Veille des médias sociaux: nécessité stratégique et opérationnelle

L’objectif de toute démarche de surveillance des médias sociaux est de collecter, analyser, comprendre et répondre aux conversations en ligne qui concernent les marques, les produits, les avis de consommateurs et la réputation d’une entreprise. Read More →