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Dans mon précédent billet du même titre, j’ai parlé des risques de sécurité liés à l’utilisation de certains services Google dont le service de recherche et l’historique de recherches. Là, je vous parle du service Google Profiles et un autre genre de risques.

Fonctionnalités du service

Google profile, permet à ceux qui disposent d’un compte Google, de renseigner leurs informations personnelles et disposer ainsi d’un profil publique. Une sorte de carte visite numérique : nom, prénom, ville, texte de présentation et surtout les profils sociaux (twitter, blogger, facebook, etc.). A ce stade, il n’y a pas de risque. L’accès au service est sécurisé et se fait via HTTPS.

Toutefois, deux communications de Google m’ont alerté sur les risques inhérents à ce service. La première est la déclaration d’Eric Schimdt, PDG de Google dans THE Wall Street Journal, « we know roughly who you are, roughly what you care about, roughly who your friends are » [Traduction : Nous savons grosso modo qui vous êtes, qui sont vos amis ].

La deuxième est une vidéo sur la nouvelle option du service de recherche « Google Social Search ».

Cette vidéo nous apprend, qu’avec cette nouvelle option « Google Social Search », les résultats de recherche Google contiendront en plus, les contenus produits par nos connaissances à travers les réseaux et plateformes sociales qui correspondent à la recherche.

En détail, Je reprends l’exemple de la vidéo :

  • Je dispose d’un profil Google et je prépare mon voyage à Zurich
  • Je fais ma recherche Google avec mot clé « Zurich »
  • Je retrouve les résultats de recherches standard
  • Je dispose également du contenu de mes connaissances (social circle) : parcours de voyages, photos, appréciations, commentaires…

La fonctionnalité est à la fois rassurante et pratique : en un clic, j’apprends qui de mes connaissances a déjà vécu l’expérience que je m’apprête à vivre, son ressenti et comment il/elle peut m’aider.

Ce qui n’est pas rassurant, est que Google stocke (c’est moi qui le dis)

  • la liste de mes connaissances
  • mon historique de recherche
  • les contenus qui ont suscité mon intérêt
  • les affinités qui je vais développer avec mes connaissances (résultats de mes actions)
  • Et bien d’autres informations déduites des 4 premières occurrences

On retrouve dans cette liste, tout ou presque, le sens de la déclaration ci-dessus d’Eric Schmidt PDG de Google.

Le Dilemme Google

Le dilemme auquel je me confronte chaque jour : je ne peux pas vivre pleinement mon expérience du Web avec Google, ni sans Google.

Comment faire alors ? Personnellement, je restreins au minimum mon utilisation des produits Google. Aussi, j’évite d’être connecté à mon compte Google quand j’utilise le moteur de recherche.

Partagez-vous mes points de vues ? Ou bien pensez-vous totalement le contraire ?

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Dans un précédent billet Homo Numericus : Je m’identifie, je diffuse et je gère ma réputation, @Amalbel et moi faisions référence au concept « Web Social Subjectif » sans nous attarder sur le sujet. Dans ce billet, je vais essayer de vous exposer mon approche de la Subjectivité du Web et particulièrement le Web Social. J’entends par Subjectivité du Web : la subjectivité des applications Web.

Définition de la « subjectivité » : Qui varie selon la personnalité, les principes et les goûts de chacun. La subjectivité est ainsi intrinsèquement humaine.

L’évolution du web indique le contraire. On assiste à une prolifération d’applications dédiées au grand public et aux entreprises (gratuites ou payantes) de « mesures qualitatives » : mesure de l’image en ligne, mesure de l’engagement, mesure de l’influence, mesure du taux de pénétration.

Aujourd’hui, les applications web 2.0 sont « apparemment » capables de tout mesurer, la plupart se consacrent à la mesure d’indicateurs Marketing. La liste des applications existantes est longue, je vous citera pour illustration : PageRank, Topsy, Klout, How Sociable, Engagementdb.

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Dans la suite des billets du blog consacrés à l’expérimentation des outils de surveillance des médias sociaux, j’aborde dans ce billet l’outil Open Source Tattler.

Tattler est une application web PHP, développée par l’entreprise Phase2 Technolgy, capable de surveiller tout type de média social et de répertorier divers types de contenus. Tattler est basé sur le gestionnaire de contenu Drupal. Les utilisateurs de Drupal se familiariseront rapidement avec Tattler. Read More →

Le titre de cet article est parmi les questions qui me taraudent l’esprit depuis quelques mois. J’ai lu diverses sources sur Google, principalement : Une société de la requête : De la Googlisation de nos vies la méthode Google, Projet de recherche Google par les 2 fondateurs, des articles de MIT Technology Review et récemment La face cachée de Google par le groupe de recherche Ippolita.

Toutefois, l’article qui m’a poussé à rédiger ce billet est Peeking Into Users’ Web History qui présente les travaux de l’équipe PLANETE de l’INRIA spécialisée dans la conception, l’implémentation et l’évaluation des protocoles Internet. Read More →

Ces deux dernières semaines, j’entends des gazouillements partout. La majorité des presses spécialisées du web parlent de Twitter, la moitié des articles que je reçois par Newsletter ou par fils RSS évoquent l’oiseau bleu. Et quand ce n’est pas Twitter, c’est l’Ipad. Un vrai tabac qui met de l’ombre à d’autres événements tel la sortie du nouveau téléphone social de Microsoft. Read More →

Dans la suite  des publications consacrées à la surveillance des médias sociaux, j’aborde dans ce billet la question du choix d’un outil de veille et les éléments à prendre en compte pour une telle prise de décision.
Rappelons que l’objectif de toute démarche de surveillance des médias sociaux est de collecter, analyser, comprendre et répondre aux conversations en ligne qui concernent les marques, les produits, les avis de consommateurs et « les réputations » d’une entreprise. Read More →